Le conflit guadeloupéen, et plus généralement antillais, est-il en passe d’être résolu? Il est permis d’en douter de par la sortie du MEDEF local et de la CGTPME de la table de négociations. Deux réflexions à ce sujet: premièrement la résolution de ce conflit microcosmique est secondaire, deuxièmement toute résolution de ce type ne peut être que partielle et insatisfaisante; compromis pour les travailleurs, compromissions pour les syndicats. Les vraies questions ne sont pas résumées ni d’un côté à ces misérables 200 euros, lorsque l’on sait que certaines familles de békés possèdent plus de la moitié des richesses antillaises, ni de l’autre l’autonomie ou l’indépendance des départements ou des territoires d’outremer alors que l’homme devrait s’orienter vers une Œcuménopolis, c’est-à-dire la suppression de toutes les frontières.