Grippe A + ministre B = plan T ! - 1
- Article par Minga
- |
- Comments (1)
- |
- Attachments (0)
- |
- RSS Feed
Posted on Sunday 15 November 2009, 06h00 - updated on 15/11/09 - Dossiers - Permalink
Ce qu’on vous cache sur la grippe “A” :
- ce virus est très contagieux
- il a tué cinq fois moins que le virus de la grippe saisonnière
- les hôpitaux manquent de matériels et de personnels
- les vaccins arrivent … après le virus
- les masques ne servent pas à grand chose et les solutions hydro-alcooliques encore moins
- il reste des gros stocks d’antiviraux depuis la grippe “aviaire”
- mais les labos s’en sont déjà mis plein les fouilles …
- quel est le taux de mortalité ?
- quel est la part d’une population touchée ? (taux de morbidité)
- combien de personnes ont déjà étés atteintes ?
- le plan du gouvernement est-il adapté à la situation ?
- pourquoi a t-on déclenché le plus grand plan de vaccination de tout les temps alors que cette grippe a tué cinq fois moins que la grippe saisonnière ?
- pourquoi ?
D’autres questions se posent que les journalistes, les parlementaires et à défaut les citoyen-ne-s poseront un jour aux autorités “compétentes”.
La mortalité
La “grippe porcine” fait l’objet d’un premier communiqué officiel de l’OMS [1] le 24 avril 2009, après que sept cas confirmés et neuf cas suspects aient étés signalés aux Etats-Unis. A cette date, le gouvernement mexicain signale 882 victimes ayant dues être hospitalisées, dans trois foyers épidémiques différents. Et 59 décès : taux de mortalité : 6.7% !
L’OMS estime alors que “parce qu’il y a des cas humains associés à un virus animal de la grippe, parce que des gens voyagent, et en raison de l’âge inhabituel des groupes touchés, ces événements sont de la plus haute importance”. L’OMS signale également que ” ce virus de la grippe porcine H1N1 n’avait jamais été détecté précédement, ni chez le cochon, ni chez l’homme. Ce virus s’est avéré sensible à l’osetalmivir, mais résistant tant à l’amantadine qu’à la rimantadine.” (ce sont des médicaments antiviraux).
Jusqu’à aujourd’hui, l’OMS a publié, en six mois, plus de 75 communiqués [2]. le dernier en date, celui du 6 novembre 2009 rapporte plus de 482 300 cas dans plus de 199 pays. Et au moins 6071 morts : taux de mortalité : 1,2% !
Mais l’OMS précise bien que “comme de nombreux pays ont cessés de compter les cas individuels, le nombre de cas recensés est très probablement significativement inférieur au nombre réel”. Conclusion, le taux de mortalité réel est donc “probablement très inférieur” aux 1.2% calculés ci-dessus “bêtement” à partir des chiffres publiés par l’OMS. Et surtout, nous ne connaissons ni le nombre réel de cas (“plus de 482 000” …), ni le taux de mortalité réel !
Rappelons que, toujours selon les chiffres officiels de l’OMS, “la grippe saisonnière tue 250 à 500 000 personnes chaque année, essentiellement des personnes âgées de plus de 65 ans [3]”. Et touche “sévèrement” 3 à 5 millions de personnes, parmi beaucoup d’autres “moins sévèrement touchés”, qui ne sont donc pas connus, eux non plus : taux de mortalité de la grippe saisonnière : 0.1% (là encore, ce taux est d’évidence surestimé, puisque le nombre total de personnes touchées n’est pas connu). La grippe (saisonnière) cause environ 5.000 décès chaque année, en France.
Le 14 octobre 2009, le Monde publie un petit article citant Denis Coulombier, du Centre européen de prévention et de contrôle des maladies [4] : “La proportion des morts dues au virus de la grippe A s’élève à 0,02 - 0,03%, soit un taux “inférieur à la grippe habituelle”, qui tuerait à peu près un patient sur mille.” Le rapport du 30 octobre de cet organisme officiel indique 94 décès pour 53290 cas recensés en Europe : taux de mortalité : 0.18%
Mais tous les pays n’ont apparement pas transmis de données à cet organisme : il y manque la France et la Grèce, en particulier. De toute façon, le dernier rapport en date à ce jour, celui du 6 novembre, ne contenait plus les chiffres des décès, remplacés par : “Comme de nombreux pays ont cessés de compter le nombre total de cas, ces données seront aggrégées et présentés sous un nouveau format la semaine prochaîne”.
Le gouvernement français a mis en place un site internet spécialisé, www.pandemie-grippale.gouv.fr. Dans son “bulletin épidémiologique : point au 3 novembre 2009, 11h”, ce site officiel estime que 341 000 personnes ont consultés un médecin pour cause de grippe A, rien que durant la 44ième semaine de l’année. Et 266 000 la semaine 43. Le même document indique que “au total, au 3 novembre 2009, 625 patients ont été hospitalisés. Parmi eux, on compte 131 cas graves (21 %), dont 31 patients présentant un syndrome de détresse respiratoire aiguë. Parmi l’ensemble des 625 patients hospitalisés, 406 sont sortis, 16 sont décédés et 203 patients sont toujours hospitalisés, dont 36 en soins intensifs.” (page 5/9). Le même document indique “22 décès attribués à la grippe A depuis le début de l’épidémie, dont 18 confirmés” (pages 1 et 5). Le taux de mortalité actuel, pour la métropole, est donc très probablement inférieur à “20 environ” sur “plus de 500 000” (taux de mortalité < 0,005% !).
Mais le taux de mortalité à l’hôpital, pour les cas graves, est de 2% des personnes hospitalisées (16/625) et de 12% des “cas graves” (16/131). Outre-mer, le gouvernement a recensé 1 décès en Guyane, 1 en Martinique, 1 en Guadeloupe, 6 à la Réunion, 2 à Mayotte, 9 en Nouvelle-Calédonie et 7 en Polynésie française.
Sachant que rien qu’en métropole, la grippe saisonnière a touché au moins 3.955.000 personnes durant l’hiver 2008-2009 [5], on voit bien qu’entre l’absence de chiffres fiables au niveau mondial et les différences “culturelles” dans l’art de faire des statistiques, la seule certitude, c’est que personne ne s’empresse de publier des chiffres fiables …
La morbidité
Là encore, les chiffres fiables manquent cruellement. Selon certaines sources, la grippe “A” serait 5,6 ou 10 fois plus contagieuse que la grippe saisonnière. Selon le professeur Floret [6], cité par “Le Monde” du 26 juin 2009, “la moitié de la population française est susceptible d’être touchée par le virus de la grippe A (H1N1) en l’absence de vaccin”.
Selon les chiffres cités plus haut [7] l’OMS dénombrait pourtant au 1er novembre seulement 182 435 cas seulement pour ses zones “Asie du sud-est” et “Pacifique-ouest”. Rapporté à la population de ces zones, on voit bien que l’on est très loin, après l’hiver austral, d’un taux de morbidité annoncé à 50% de la population …
Si l’on prend toujours “bêtement” le chiffre de l’OMS, moins de 500 000 cas recensés à ce jour, on en est à moins de 0,01% de la population mondiale …
En France métropolitaine, le virus se répand : 341 000 cas cette semaine 44 alors qu’il y en avait 266 000 la semaine dernière (43). Sur les 266 000 cas estimés pour la semaine 43 (du 19 au 25 octobre 2009) :
“2 308 prélèvements ont été reçus par les Centres nationaux de référence. Parmi eux, 545 sont positifs pour la grippe : 541 virus grippaux A (H1N1) 2009 ; 4 virus grippaux A non typés. Le virus A (H1N1) 2009 représente la quasi-totalité des virus grippaux isolés. Au cours de la se prélèvements maine 43, parmi les 316 prélèvements réalisés par les médecins du réseau des Grog chez des patients présentant une IRA, 95 étaient positifs pour le virus A (H1N1) 2009 (30 % des testés positifs). En France métropolitaine, (Semaine 45 - Situation au 3 novembre 2009, Page 3/9 Bulletin grippe A (H1N1) 2009 n°69, InVS), ce pourcentage de positivité est en nette augmentation par rapport à celui de la semaine 42 (17 %, données consolidées au 3 novembre). Il est de 65 % en Île-de-France et de 21 % hors Île-de-France, contre respectivement 54 % et 9 % en semaine 42. Les analyses de résistance des virus grippaux aux antiviraux indiquent que tous les virus grippaux A (H1N1) 2009 isolés et testés à ce jour, en France, sont sensibles aux inhibiteurs de la neuraminidase.” (source : site gouvernemental www.pandemie-grippale.gouv.fr)
Dans les cas les plus graves, toutefois, les victimes ne peuvent être maintenues en vie que par une réanimation lourde, avec respiration extra-corporelle.
Le même document officiel contient un tableau indiquant que la mortalité n’a pas connu de pic.
Voici les estimations du CDC sur le nombre de cas, d’hospitalisations, et de décès dûs à la grippe A/H1N1 aux Etats-Unis, d’avril à octobre 2009 [8] :
Estimations |
Nb retenu par le CDC |
|
Nb de cas |
de 14 à 34 millions |
22 millions |
Hospitalisations |
de 63 à 153 000 |
98 000 (0,45%) |
Décès |
de 2500 à 6100 |
3900 (0,018% des cas et 4% des cas ayant nécessité l’hospitalisation) |
Le virus
Comme le disait déjà l’OMS dans son communiqué du 24 avril 2009, “c’est un virus nouveau”. Il est constitué d’une combinaison particulière qui provient de quatre souches différentes : deux virus porcins, un virus aviaire, et un virus humain. C’est un virus grippal de type “A”, et de sous-type H1N1. Les virus grippaux de type “A” comportent deux types de protéines de surface (hémagglutinine et neuraminidase), qui hérissent son enveloppe. Ils peuvent subir des changements majeurs et muter radicalement.
Mais l’humanité a déjà été confrontée à des virus de cette famille. “Ainsi, outre la pandémie de 1918 et ses deux vagues (début d’été, puis octobre), un A prime H1 s’est manifesté discrètement en 1948, alors qu’en 1957 un A/H2N2 a causé une pandémie dix fois moins grave que celle de 1918 (3 millions de décès). En 1968, un nouveau virus A/H3N2 envahit le monde mais ne touche l’Europe qu’avec la seconde vague après un an (1,5 millions de décès). En 1976, fausse alerte, un virus porcin contamine des soldats américains, on vaccine… pour rien 40 millions d’Américains (1 décès). En 1977, un A/H1N1 refait surface, ne touche que les moins de 20 ans, les autres bénéficient d’une mémoire immunitaire comme actuellement. Il est encore en activité : c’est le virus A/H1N1 saisonnier. Il est cependant moins dangereux que le virus A/H3N2.”, selon Maurice Chevrier dans santelog.com (“Communauté des professionnels de santé”).
Le virus peut-il être sorti d’un laboratoire ? Techniquement, oui. Moralement, bien sûr, c’est inimaginable … N’est-ce pas ? Sauf qu’il existe un précédent historique ! Le 2 mars 2009, un virologue parmi les plus réputés au monde, Vincent Racaniello [9], publiait sur le site www.virology.ws un article sur l’origine du virus H1N1 actuel [10] … dans lequel il revient sur une publication de la revue Nature … de 1978 ! Quel rapport ?
”[…] des virus du sous-type H3N2 circulaient en mai 1977 quand des virus H1N1 furent isolés en Chine puis en Russie. Durant l’hiver 1977-1978, les virus H1N1 causèrent une épidémie dans tout l’hémisphère nord. Les résultats de tests sérologiques indiquèrent que les glycoprotéines HA et NA des virus H1N1 de 1977 étaient très similaires à celles de virus du même sous-type qui circulaient en 1950. […] Par contraste, il y avait moins de similarités entre l’ARN viral des H1N1 de 1977 et tous les H1N1 qui avaient circulés chez les humains entre 1947 et 1956. Pourquoi le génome viral de l’isolat de 1977 et ceux de 1950 étaient si proches ? Si les virus H1N1 s’étaient répliqués chez un animal pendant 27 ans, bien plus de différences auraient étés identifiées. Les auteurs suggérèrent plusieurs possibilité, mais une seule “colle” : - “il est possible que le virus de la grippe H1N1 ait été “gelé” dans la nature ou ailleurs […] [11]”
La suggestion est claire : le virus a été congelé dans un laboratoire depuis 1950 et est ressorti, que ce soit intentionnellement ou par accident, en 1977. Cette possibilité a été contestée par les scientifiques Russes et Chinois, mais demeure à ce jour la seule explication scientifique plausible.”
Pourquoi diantre un virologue expérimenté publie t-il donc, en mars 2009, cet article teinté d’humour en lui donnant pour titre “Origin of current influenza H1N1 virus” ? (“Origine du virus H1N1 actuel”).
Les personnes ayant déjà été exposées aux virus de la famille A/H1N1 en 1977 ou avant semblent être plus souvent immunisées contre le virus 2009, qui touche des tranches d’âge et des groupes atypiques pour une grippe saisonnière. Le virus 2009 ressemblerait-il à un virus A/H1N1 déjà rencontré, par exemple en 1977 ?
Les vaccins
Sur son blog, Martin Winckler estime que
“Dans l’hémisphère sud, où la santé de la population est proportionnellement plus précaire que dans l’hémisphère nord, la mortalité est inférieure à celle d’une grippe saisonnière habituelle. De plus, comme l’OMS ne demande plus de confirmer les cas de grippe « puisqu’il y en a trop », on est en droit de penser que le nombre de personnes atteintes par la grippe est bien plus grand qu’estimé, mais comme le nombre de morts attribué au virus (un mort, ça se comptabilise) est faible, la proportion de décès par rapport au nombre de personnes touchées est donc probablement encore plus faible qu’on ne l’estime actuellement.”. Il exprime un avis partagé par beaucoup de professionnels de santé : “Autrement dit : en agitant la peur d’un virus qui “pourrait” devenir dangereux, on vous a vendu un vaccin qui, si le virus était vraiment devenu dangereux ne vous aurait, de toute manière, pas protégés… Il ne vous reste plus qu’un vaccin très coûteux, peut-être efficace (mais c’est pas sûr) contre un virus… bénin.”.
Il y a un autre élément à prendre en compte : la vaccination ne peut enrayer l’épidémie que si suffisamment de gens se font vacciner !… et si le vaccin est efficace, bien sûr. Sinon, les personnes non vaccinées restent assez nombreuses pour propager le virus. Or tous les sondages montrent que la grande majorité des gens n’envisage PAS de se faire vacciner. Y compris et peut-être même d’abord chez les professionnels de santé. Martin Winckler a déjà été cité plus haut. Des personnalités comme Roni Brauman et le professeur Luc Montagner n’envisagent pas de faire ce vaccin. Et Rony Brauman “n’encouragera pas ses enfants à le faire”.
A ce jour, il y a, selon les chiffres du gouvernement lui-même, bien plus de personnes qui ont contractées cette grippe, et qui y ont survécu, que de personnes vaccinées. A ce jour, en France, seules 17% des personnes interrogées envisagent de se faire vacciner [12]. Avant même d’avoir commencée, la vaccination de masse n’a déjà plus aucune chance de stopper l’épidémie, ni même de diminuer significativement la probabilité de contamination des personnes fragiles.
Protège t-elle au moins contre le virus ? Trois semaines après l’injection, 80% à 90% des personnes vaccinées [13] développent une forte réponse immunitaire. Ce sont les résultats annoncés par les fabricants, et ils concernent la réponse immunitaire, “considérée comme protectrice”, et non la mesure a posteriori d’une efficacité réelle. Ce sont des chiffres très significatifs en médecine. Toutefois, ils concernent des essais cliniques et non des résultats en situation réelle où les personnes vaccinées sont entourées d’un nombre supérieur de personnes non vaccinées ayant survécues et donc immunisées. Nous n’avons à ce jour encore lu aucune étude épidémiologique sur l’efficacité de ce vaccin en situation réelle. Or, dans la campagne de vaccination de masse qui a démarré le 12 novembre, il est désormais certain que de nombreuses personnes vaccinées seront en contact avec le virus avant d’avoir pu développer une immunité (341 000 personnes ont attrapées la grippe “A” la semaine dernière, et 266 000 la semaine d’avant).
Les adjuvants : plusieurs types de vaccins ont étés fabriqués, certains “avec adjuvants” et d’autres “sans adjuvants”. Ces adjuvants augmentent la réponse immunitaire, et permettent de fabriquer plus de doses avec moins d’antigènes. Ils pourraient également rendre certains vaccins efficaces même en cas de légère mutation du virus, selon des tests réalisés par GlaxoSmithKline sur un prototype de vaccin contre la grippe aviaire H5N1 utilisant leur adjuvant “maison”. Le revers de la médaille est un risque accru pour les personnes souffrant de maladies auto-immunes.
Il s’agit toutefois là d’un point de vue européen : le 3 novembre 2009, le site gouvernemental américain des centres pour le contrôle et la prévention des maladies [14] publie ceci :
“Est-ce que les vaccins actuellement recommandés pour la grippe H1N1 de 2009 contiennent des adjuvants ? Non. Conformément aux plans fédéraux actuels, seuls des vaccins sans adjuvants seront utilisés aux Etats-Unis durant la saison grippale 2009. […] Les vaccins 2009 avec adjuvants seront étudiés pour déterminer s’ils sont sûrs et efficaces. Les experts étudieront les données quand elles seront disponibles. Il n’est pas prévu pour l’instant de recommander un vaccin H1N1 2009 avec adjuvants.”
Le point de vue des autorités américaines est limpide : tant qu’elles ne disposent pas de données scientifiques sur l’efficacité et l’innocuité des vaccins avec adjuvants, elles n’envisagent pas de les autoriser sur le territoire américain.
Nous sommes donc curieux de savoir sur quelles données scientifiques, encore inconnues des américains au 3 novembre 2009, ont bien pu se baser les autorités européennes pour accorder des autorisations de mise sur le marché à trois vaccins tous avec adjuvants ?
Notes
[1] Premier communiqué officiel de l’OMS sur la “grippe porcine” de type H1N1, 24 avril 2009 :
Influenza-like illness in the United States and Mexico
24 April 2009 — The United States Government has reported seven confirmed human cases of Swine Influenza A/H1N1 in the USA (five in California and two in Texas) and nine suspect cases. All seven confirmed cases had mild Influenza-Like Illness (ILI), with only one requiring brief hospitalization. No deaths have been reported.
The Government of Mexico has reported three separate events. In the Federal District of Mexico, surveillance began picking up cases of ILI starting 18 March. The number of cases has risen steadily through April and as of 23 April there are now more than 854 cases of pneumonia from the capital. Of those, 59 have died. In San Luis Potosi, in central Mexico, 24 cases of ILI, with three deaths, have been reported. And from Mexicali, near the border with the United States, four cases of ILI, with no deaths, have been reported.
Of the Mexican cases, 18 have been laboratory confirmed in Canada as Swine Influenza A/H1N1, while 12 of those are genetically identical to the Swine Influenza A/H1N1 viruses from California.
The majority of these cases have occurred in otherwise healthy young adults. Influenza normally affects the very young and the very old, but these age groups have not been heavily affected in Mexico.
Because there are human cases associated with an animal influenza virus, and because of the geographical spread of multiple community outbreaks, plus the somewhat unusual age groups affected, these events are of high concern.
The Swine Influenza A/H1N1 viruses characterized in this outbreak have not been previously detected in pigs or humans. The viruses so far characterized have been sensitive to oseltamivir, but resistant to both amantadine and rimantadine.
The World Health Organization has been in constant contact with the health authorities in the United States, Mexico and Canada in order to better understand the risk which these ILI events pose. WHO (and PAHO) is sending missions of experts to Mexico to work with health authorities there. It is helping its Member States to increase field epidemiology activities, laboratory diagnosis and clinical management. Moreover, WHO’s partners in the Global Alert and Response Network have been alerted and are ready to assist as requested by the Member States.
WHO acknowledges the United States and Mexico for their proactive reporting and their collaboration with WHO and will continue to work with Member States to further characterize the outbreak.
[2] Communiqués de l’OMS : 75 communiqués en six mois, dans un dossier spécial consacré à cette épidémie.
[3] La grippe saisonnière (sur le site de l’OMS)
[4] ECDC : European Center for Diseases Control
[5] Impact de la grippe saisonnière en France de 2001 à 2009 document des Groupes Régionaux pour l’Observation de la Grippe.
[6] Professeur Floret : président du comité technique des vaccinations du Haut Conseil de la santé publique, il est également consultant pour l’industrie pharmaceutique.
[7] Communiqué de l’OMS du 6 novembre 2009
[8] Estimations du CDC sur le nombre de cas, d’hospitalisations, et de décès dus à la grippe A/H1N1 aux Etats-Unis, d’avril à octobre 2009.
[9] Vincent Racaniello est professeur de microbiologie à l’université de Columbia, et co-auteur d’un manuel d’enseignement de la virologie animale. Il a reçu plusieurs prix scientifiques.
[10] Origin of current influenza H1N1 virus, by Vincent Racaniello.
[11] Recent human influenza A (H1N1) viruses are closely related genetically to strains isolated in 1950 : Nature, 1978
[12] Sondage IFOP : au 25 octobre 2009, seuls 17% des français envisage de se faire vacciner.
[13] Vaccin H1N1 Sanofi : de nouveaux essais montrent l’efficacité d’une seule dose : d’après les “résultats de l’analyse intermédiaire” d’essais cliniques, lancés mi-août sur 300 enfants de 3 à 17 ans et 450 adultes en Europe (par Sanofi), une dose de vaccin monovalent contre la grippe A(H1N1) 2009, “induit une forte réponse anticorps, considérée comme protectrice, chez au moins 93% des adultes âgés de 18 à 59 ans, et chez au moins 83% des adultes âgés de 60 ans et plus”.
[14] CDC, General Questions and Answers on 2009 H1N1 Influenza Vaccine Safety : “[…] Will the 2009 H1N1 vaccines that are currently recommended contain adjuvants?
No. According to current federal plans, only unadjuvanted vaccines will be used in the United States during the 2009 flu season. This includes all of the 2009 H1N1 and seasonal influenza vaccines that will be available for children and adults in both the injectable and nasal spray formulations. None of these influenza vaccines will contain adjuvants. 2009 H1N1 vaccines with adjuvants are being studied to determine if they are safe and effective. Experts will review these data when they are available. There is no plan at this time to recommend a 2009 H1N1 influenza vaccine with an adjuvant.[…]”
Document(s) attaché(s) :
-
no attachment
Rate this entry
0/5
- Note: 0
- Votes: 0
- Higher: 0
- Lower: 0
-
Anne-F · 15 November 2009, 14h14
-
Une vidéo: http://www.youtube.com/watch?v=RhZe… où la ministre de la santé polonaise fait preuve de réflexion, de sagesse et de bon sens, ce qui ailleurs semble manquer
Comme c’est en anglais je vous en propose une traduction trouvée sur un forum de Libé, à vérifier, mon anglais n’étant pas “top”:
Discours de la ministre polonaise de la santé, le Dr Ewa Kopacz devant le parlement le 5 novembre 2009
ou “tout en un”, vidéo et traduction: http://diablogtime.free.fr/?p=1382
Traduction :
« Je voudrais dire que ma priorité pendant mes 20 ans de pratique de médecine générale a été « d’abord ne pas nuire » J’ai toujours à l’esprit ce principe en tant que Ministre de la Santé.
Dans ma pratique, quand je recommandais un médicament à qui que ce soit, je crois comme chaque praticien le ferait, je me posais simplement la question : est-ce que je préconiserais cela pour ma vieille maman, pour mon enfant ?
Ce type de pensée est révélatrice de toute la prudence que je dois avoir, des vérifications et des garanties dont je dois m’assurer en tant que Ministre de la Santé avant de préconiser un médicament à chaque citoyen polonais
A des millions de Polonais qui n’ont pas de formation médicale qu’un ministre ou un expert peut avoir comme le professeur Brydack par exemple qui a, en tant qu’expert, travaillé pendant plus de 40 ans sur la grippe.
Il travaille dans un des 189 centres de recherche sur la grippe dans le monde, un de ces centres se trouvant en Pologne. Pouvons-nous aujourd’hui être accusés d’un manque de connaissances sur la grippe ?
Pouvons-nous remettre en question l’opinion d’un professeur qui travaille sur la grippe depuis plus de 40 ans et pas seulement sur un seul type de grippe ? Quelqu’un qui a publié des centaines d’articles sur le sujet ?
Je me pose seulement une question fondamentale : voulons-nous combattre la grippe pandémique ?
Aujourd’hui, nous savons la teneur de différentes clauses des contrats que d’autres, beaucoup de gouvernements de pays riches ont signé avec les fabricants de vaccins
Nous savons aussi ce qui a été proposé à l’état polonais. Suite aux négociations en cours, je ne peux pas tout dire aujourd’hui mais je peux dire une chose :
Notre département juridique a trouvé au moins 20 points douteux dans le contrat.Or, quel est le devoir du Ministre de la Santé ? Signer des contrats qui sont dans le meilleur intérêt des Polonais ou bien signer des contrats qui sont dans le meilleur intérêt des compagnies pharmaceutiques ?
Je sais qu’il y a 3 vaccins disponibles sur le marché aujourd’hui, de 3 producteurs différents. Chacun a une quantité de substance active différente et, étrangement, ils sont tous jugés équivalents ?
N’est-ce pas suffisamment étrange pour que le Ministre de la Santé et les experts aient au minimum de légers doutes à ce sujet ?
Peut-être, si ça se trouve, le produit avec très peu de substances actives n’est juste qu’une « eau miraculeuse » que nous supposons pouvoir agir sur la grippe ? Sommes-nous supposés payer pour cela ?
Nous avons l’exemple de l’Allemagne qui a acheté 50 millions de doses, seulement 10% ont été utilisées jusqu’ici. 13% des Allemands sont disposés à accepter ce « remède miracle » aujourd’hui.
Mais c’est vraiment peu parce qu’en Allemagne, il y a un grand pourcentage de gens favorables à la vaccination. Ainsi, en Pologne, sur 1000 personnes, 52 personnes feront le vaccin antigrippal (classique) alors qu’en Allemagne, ils sont 238 pour 1000 (23%)
Donc, qu’est-ce qui fait que seulement 10% des Allemands veulent se faire vacciner contre la grippe porcine et pas 23% de la population comme pour la grippe saisonnière ?
Leur gouvernement achète ces vaccins et les leur propose gratuitement et les gens ne les veulent pas ? Comment cela se fait-il ?
Est-ce que ces faits peuvent nous donner des arrière-pensées concernant le fait d’acheter ou non ces vaccins ? Des arrière-pensées concernant le fait d’introduire un médicament qui serait une sorte de médicament secret ?
Il y a des sites internet sur lesquels les fabricants de vaccins ont l’obligation de publier les effets secondaires inattendus des vaccins. La vaccination en Europe a commencé le 1er octobre 2009.
Je voudrais que vous visitiez n’importe lequel de ces sites et que vous me trouviez un seul de ces effets secondaires inattendus, ne serait-ce qu’une réaction dermatologique généralisée, ce qui peut arriver même avec des médicaments sûrs.
Il n’y en a aucun sur ces sites internet. Un médicament « parfait ».
Et puisque c’est si miraculeux, pourquoi la firme productrice ne veut pas introduire son produit sur le marché en acceptant d’assumer la responsabilité de celui-ci ? Pourquoi ne disent-ils pas : c’est un produit merveilleusement sûr c’est pourquoi nous prenons la responsabilité de celui-ci, nous allons le mettre sur le marché et tout est clair et transparent plutôt que de mettre la pression sur nous, les acheteurs ?
Nous n’avons pas les résultats de tests cliniques, pas de détails sur les composants et pas d’informations sur les effets secondaires. Les vaccins en sont maintenant à une phase 4 de tests, des tests vraiment très courts et nous ne disposons toujours pas de ces informations. De plus, l’échantillon (de testeurs) était vraiment petit : un type de vaccin a été testé sur seulement 160 volontaires âgés de 20 à 60 ans, tous sains, pas infectés.
Un autre type de vaccin a été testé sur 600 volontaires âgés de 18 à 60 ans, tous bien portants. Est-ce que c’est suffisamment consistant pour nous les médecins présents dans cette salle ? Ce n’est pas suffisant à mes yeux.
Je veux être suffisamment sûre avant de recommander cette vaccination.
Nous ne sommes pas définitivement hors jeu pour l’achat de vaccins.
Pendant le temps des négociations (en cours), nous voulons prendre le temps et l’utiliser à bon escient pour obtenir autant d’informations que possible sur le vaccin.Ensuite, si le comité de lutte anti-pandémique finit par approuver le vaccin, alors nous l’achèterons.
En outre, il y a 1 milliard de gens qui font la grippe saisonnière chaque année, 1 millions en meurent chaque année. Et c’est le cas non pas depuis 1 an ou 2 mais depuis des années.
Est-ce que quelqu’un a déjà annoncé une pandémie de grippe saisonnière quelque part dans le monde ? Et pourtant la grippe saisonnière est bien plus dangereuse que la grippe porcine. Il y a même des décès et de graves complications.
Y a-t-il eu la moindre pandémie (de grippe saisonnière) qui ait été annoncée ?
Dès lors, à celui qui me pousse à acheter des vaccins (contre la grippe pandémique), je demande : pourquoi n’avez-vous pas crié ou pleuré pour qu’on en achète l’année dernière, il y a 2 ans et en 2003. En 2003, il y a eu 1, 2 millions de Polonais qui ont fait la grippe saisonnière !
Est-ce que quiconque dans cette salle a alors crié « achetons des vaccins pour tout le monde ! » ?? Je ne peux pas ne pas rappeler cela.