M. Magnette et le CETA
- Article par Aristide Durutte
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Posted on Monday 14 November 2016, 10h47 - updated on 21/11/16 - Réfléchir - Permalink
Présentation : L’opposition du Parlement wallon au CETA fut autant une surprise pour le ‘public’ que pour les bureaucrates de l’UE ou du Canada. En s’opposant à l’accord, il ruinait rien moins que la possibilité de signer l’accord final entre le Canada et l’Union Européenne. Le coup était fort et il y avait certes de quoi le saluer…
Mais comme dans l’affaire grecque on n’en resta pas à cette satisfaction-là : maints commentateurs de la ‘gauche de gauche’ s’extasièrent devant le discours de M. Magnette où il exposait les raisons de son refus. On y voyait un « Retour de la démocratie », « le « Non » wallon est une bonne nouvelle pour la démocratie », « un moment important pour la démocratie », etc. On peut certes soutenir tous ceux qui vont dans le sens du refus de ces traités en général (Jennar, Magnette, et d’autres) mais pour autant rien ne nous oblige à nous faire des illusions sur leurs visions politiques. On s’attachera ici à les mettre en évidence… et à les dénoncer !
« Mon point de départ est toujours un besoin de prendre parti, un sentiment d’injustice. Quand je m’installe pour écrire un livre, je ne me dis pas : Je vais créer une œuvre d’art. J’écris ce livre parce que je voudrais dénoncer un mensonge, je voudrais attirer l’attention sur un problème, et mon premier souci est de me faire entendre... » George Orwel (« Pourquoi j’écris », 1946)
L’opposition du Parlement wallon au CETA fut autant une surprise pour le public que pour l’UE ou le Canada. En s’opposant à l’accord, il ruinait rien moins que la possibilité de signer l’accord final entre le Canada et l’Union Européenne. Le coup était fort et il y avait certes de quoi le saluer. L’opposition qui s’est manifesté contre son frère jumeau le TAFTA (ou TTIP ou PTCI comme on voudra) avait tout de même recueilli des millions de signatures d’opposants en Europe et celui-ci paraît aujourd’hui un peu mal en point. Cependant le CETA, dont la négociation avait commencé avant celle du TAFTA, n’avait pas éveillé beaucoup de craintes dans le public ; d’une part, parce que ces négociations internationales se déroulent dans le plus grand secret mais aussi parce que la Canada n’est pas ressenti comme les États Unis. Après les succès (relatifs) des anti TAFTA cependant, on s’était dit que, finalement, entre les deux c’était ‘blanc bonnet et bonnet blanc’ et que si le Canada n’était pas les États Unis, première puissance économique (et impérialiste) mondiale, il n’en restait pas moins qu’un tel traité devait être rejeté pour les mêmes raisons qu’on rejette le TAFTA. D’autant que la Canada pouvait servir d’ « abri » pour les « 40.000 firmes américaines [qui résident] au Canada ». Bref, le CETA et le TAFTA, c’est même combat mais le CETA n’avait pas occasionné de grandes mobilisations ni motivé d’éminents politiciens à venir pleurnicher que, « en l’état, il n’était pas recevable » comme ce fut le cas pour l’autre. Jusqu’à ce que le parlement wallon, en la personne de son président M. Magnette, mette sacrément les pieds dans le plat en refusant de signer l’accord, ce qui grippait toute la machine puisque, effet domino : pas d’accord wallon donc pas d’accord belge donc pas d’accord européen ! Comme il le dit si bien « personne ne se soucierait de l’avis de la Wallonie si celui-ci n’était pas décisif ». Nous y reviendrons.
Si l’on est contre ces ignominies que sont ces traités internationaux de commerce on ne pouvait que se réjouir de la perspective que ceux-ci ne soient pas signés et donc mis en œuvre.
Mais comme dans l’affaire grecque on n’en resta pas à cette satisfaction-là : maints commentateurs de la ‘gauche de gauche’ (ou ‘gauche de la gauche’ ou ‘gauche radicale’, comme on voudra) s’extasièrent devant le discours de M. Magnette où il exposait les raisons de son refus. On y voyait un « Retour de la démocratie », « le « Non » wallon est une bonne nouvelle pour la démocratie », « un moment important pour la démocratie », etc. On peut certes soutenir tous ceux qui vont dans le sens du refus de ces traités en général (Jennar, Magnette, et d’autres) mais pour autant rien ne nous oblige à nous faire des illusions sur leurs visions politiques. On s’attachera ici à les mettre en évidence… et à les dénoncer !
Tout d’abord, comme nous l’avons dit, l’opposition de M. Magnette au CETA est parfois bien fondée. A notre sens, dès lors qu’il critique la Commission Européenne comme organe qui prend des décisions d’une façon autonome et négocie en secret sans se soucier du fait que ces décisions soient acceptées, voire acceptables, par la population nous allons dans le bon sens. On pourrait bien sûr aller plus avant et incriminer aussi les États européens qui lui ont donné mandat pour ce faire. Il paraît effectivement extraordinaire qu’une Commission puisse négocier en catimini et, qui plus est, en mettant de multiples barrières pour que personne ne puisse accéder à la connaissance de ce qui se trame. Ça a même choqué des politiciens aguerris qui en ont pourtant vu bien d’autres mais trouvaient malgré tout assez cavalier qu’on ne leur donne pas – … à eux ! – l’accès aux dossiers. Par contre, l’accès aux négociations était ouvert aux multinationales qui donnaient leurs avis pendant les négociations. Après tout, la logique de ce traité étant de leur leur faciliter la tâche les négociateurs diraient qu’il est normal qu’elles aient accès aux dossiers. Idem pour les tribunaux d’arbitrage privés prévus pour les litiges commerciaux entre États et sociétés commerciales, son opposition à ceux-ci tombe sous le sens. Nous en reparlerons mais nous signalons tout de même qu’il caressait les traditionnels opposants dans le sens du poil en dénonçant l’arrogance des multinationales qui prétendent faire et défaire d’une façon autoritaire tout selon leurs seuls intérêts. Ces opposants-là voyant tout ceci au crible du supposé antagonisme : États - multinationales. Nous y reviendrons là aussi.
Mais la conviction « progressiste et mesurée » (selon M. Combes d’ATTAC) de M. Magnette est celle-ci : « je suis convaincu que la Wallonie doit exporter et attirer des investissements étrangers et je sais que, pour ce faire, nous avons besoin d’instruments juridiques » « nous ne sommes pas contre le commerce ni contre le Canada » « notre action ne va pas à l’encontre d’un commerce loyal... », etc. Certes, nul ne prétend vivre en complète autarcie mais le but proclamé par ce monsieur consiste à favoriser les exportations (défendre ses entreprises wallonnes dans la lutte internationale) et les importations de capitaux (investisseurs étrangers). S’il nous parlait de satisfaire des besoins… ! mais on est loin de la satisfaction des besoins. Il ne s’agit pas de ça mais bien de faire fonctionner la machine capitaliste qui nous broie. Et ceci est dit sans la moindre réserve. Le postulat implicite étant que celle-ci – malgré quelques défauts qui ne peuvent être que minimes... pour lui ! – satisfait nos besoins. Tout au plus, s’il ne voit pas d’inconvénient au commerce international et à la mondialisation, il voudrait simplement y inclure des normes de toutes sortes, il reconnaît que : « nous avons besoin d’instruments juridiques »
Insistons bien sur ce point qui nous paraît essentiel : Ce que dit ici M. Magnette est qu’il faut assurer la circulation des capitaux. Il n’a pas dit : chez nous, nous n’avons pas de ça – dont nous avons besoin – donc il nous faut l’acquérir auprès de ceux-ci ou ceux-là et, à cette fin, trouver un moyen d’échanger. Non, il veut simplement vendre et acheter le plus possible et que son pays devienne ‘riche’. Il veut faire du commerce et, en ce sens, plus il y a de circulation de marchandise, mieux c’est ! Le propre du capitalisme est de ne pas se soucier des besoins mais de se conformer à une logique simple : plus on produit et on vend, plus on gagne (pour acheter encore). Qu’on produise des légumes bio ou des bombes à fragmentation le système n’en a cure, ce qui importe, c’est le profit (comme le disait Lénine « Les capitalistes nous vendront la corde avec laquelle nous les pendrons ». Cela est ô combien vrai et c’est dire l’indifférence des capitalistes à la nature même des besoins, à la ‘valeur d’usage’ des marchandises, pour utiliser le jargon marxiste). Il est dommage que les adulateurs de M. Magnette aient perdu de vue cette idée essentielle qui fait toute la différence entre le capitalisme et le ‘socialisme’. Dans son discours il n’est question que de la logique capitaliste ...dans toute sa splendeur ; la différence avec la Commission Européenne et, finalement, les autres États européens, c’est la version qu’il défend : la social-démocratie, qui accorde un rôle important à l’État et aux réglementations que celui-ci peut imposer.
Dans son allocution au Parlement il nous donne une longue tirade très intéressante en forme d’acte de foi sur la nécessité d’une réglementation internationale dans tous les domaines social, économique, écologique, etc. Mais quand il dit qu’il faut créer des normes ‘à l’image des normes nationales’ qui ont été conquises de haute lutte et « qui [se sont] traduit[es] à un moment donné par une législation » il laisse supposer que ces dernières ont été un véritable aboutissement. Chaque ‘norme’ imposée nous éloignerait d’un état d’indigence et de désordre antérieur que l’on veut bannir. Or, dans bien des domaines on constate une insatisfaction – qui, au contraire, grandit – devant les législations en vigueur et, encore plus, envers les pratiques industrielles et politiques habituelles. Dont la lutte contre le CETA n’est qu’un des aspects. Non seulement on ne vit pas dans le meilleur des mondes en devenir mais on n’est même pas sûr que les multiples combats entrepris pour conférer à ce monde l’humanité dont on le voit dépourvu ait vraiment abouti à le rendre meilleur. Peut-être s’est-il encore dégradé malgré l’abondance marchande. « ...on vit de plus en plus mal tout en consommant de plus en plus de marchandises. » écrivait A. Gorz qui pensait très raisonnablement que l’on ne peut être « anticapitaliste que pour autant qu'[on] mette en question non seulement le niveau des salaires et les conditions de travail [les fameuses normes chères à M. Magnette], mais les finalités de la production. » Pourquoi donc y a-t-il tant de gens qui regimbent ? Pourquoi ce mouvement d’exaspération que M. Magnette voit pourtant bien se dessiner et contre lequel il veut lutter ? Pourquoi cette démocratie paraît-elle si factice au point que « la confiance politique entre les citoyens et leurs élus » n’est plus au rendez-vous ? Autant en Belgique qu’en France, et au delà. Ne serait-ce pas précisément que ces ‘normes’ sont soit en voie de disparition sous la pression d’une bourgeoisie et de politiciens de plus en plus acquis au ‘néolibéralisme’ et hostiles aux ‘anciennes’ réformes – même dans les partis dits socialistes bien entendu. Ou bien d’une efficacité décroissante compte tenu de l’évolution économique et sociale. Ou, plus simplement mais plus catégoriquement, que le problème est plus fondamental et que les normes, législations et règlements de toute nature ne suffiront jamais à le résoudre.
Bien sûr, on peut se demander avec M. Combes d’ATTAC pourquoi « une telle position, progressiste et mesurée, n’[est] pas celle de l’ensemble des gouvernements sociaux-démocrates de l’UE ». Assurément. C’est une position progressiste et mesurée dont l’objectif est de retourner au compromis keynésien des années d’après guerre où le développement économique était couplé au ‘progrès social’ ; et ceci était appuyé par toutes les tendances des politiciens au pouvoir de ces années-là, même au delà de la social démocratie. Mais aujourd’hui le vent a soufflé dans l’autre sens au point que le mot même de réforme – qui, pendant les Trente Glorieuses, avait une connotation progressiste signifie maintenant : démolition du code du travail, des retraites, augmentation du temps de travail, diminution des droits sociaux, …etc, à savoir l’avancée vers une société néolibérale très ‘à la mode’. On peut s’étonner de voir un politicien du PS belge revenir aux Trente Glorieuses. Ses homologues du PS français ont, eux, oublié ce modèle-là. Il est vrai que la situation devient urgente : les populations n’y croient plus et, à force d’encaisser des mauvais coups, les explosions sociales sont à craindre. Alors les sociaux-démocrates (d’ATTAC et de bien d’autres organisations et partis de la gauche de gauche) qui voudraient ardemment ce retour au compromis social garantissant la pérennité du système se désolent que l’on ne s’accorde pas avec les positions «progressistes et mesurées » de M. Magnette. A la façon de Théodore Roosevelt, homme de droite américain, lucide, au début du XX° s. qui regrettait que la Cour Constitutionnelle américaine n’autorise pas le droit de grève car cette interdiction ne pouvait qu’apporter des arguments aux idéaux socialistes qui se répandaient aux EU (Howard Zinn).
En fait, c’est toute la conception progressiste de l’homme de gauche qui est en cause ici. Il croit que l’accumulation des réformes ponctuelles nous amène à un monde meilleur. Certes, si on restreint notre champ de vision on peut dire qu’avoir l’eau courante et l’électricité, les congés payés et la sécu, l’interdiction des OGM et des gaz de schistes, tout ceci constitue des progrès par rapport à la situation antérieure où on n’avait pas tout ça. Bien sûr. Mais quand on considère la réalité d’un point de vue global il est difficile de dire que le monde va vers le mieux malgré ces ‘bonnes réformes’ qui semblent pourtant elles-mêmes nous avoir fait ‘aller de l’avant’. Et ça, évidemment, un progressiste ne veut pas l’admettre. M. Cochet (revue Entropia n°15) met en avant le fait que la croissance est indissociable d’une augmentation de la consommation d’énergie… dont l’impact ne peut être que désastreux : il est impossible de ‘découpler’ les deux. En bon homme de gauche, M. Magnette insiste sur le fait que les ‘progrès’ sont acquis de haute lutte – ce qui est vrai – mais il n’en est pas moins vrai que le capitalisme ainsi réformé (dont ces luttes ne nous ont pas fait sortir, loin s’en faut) nous conduit vers un monde écologiquement mais aussi socialement et politiquement invivable.
L’objectif de M. Magnette est d’être « entendu par les dirigeants européens ». Pas pour promouvoir une critique de la mondialisation et de la croissance avec les aberrations qu’elles transportent mais pour aménager celles-ci avec des ‘normes’ et ‘réglementations’ et qu’ainsi tous les citoyens puissent « ensemble contribuer [...] à notre prospérité ». ‘Prospérité’ est bien sûr ici le ‘nom de code’ du capitalisme, le seul système pour lequel la richesse matérielle soit la valeur cardinale. De sorte que l’on peut se contenter qu’un politicien s’oppose au CETA mais, si l’on est conscient de tout ce dont nous venons de parler, on peut difficilement trouver son discours ‘remarquable’ car tout ça n’enrichit aucunement – et même nous éloigne ! – de la critique et de l’action contre le capitalisme.
On peut dire que M. Magnette considère, comme tous les politiciens sociaux démocrates, que l’état de la société dans les pays européens, pour perfectible qu’il soit, reste un modèle : un ordre presque parfait en quelque sorte ! Il n’y a pas d’ailleurs que les sociaux démocrates pour penser cela : « n’était DAESH nous serions à peu de chose près, malgré tous les défauts qu’on peut lui trouver, dans le meilleur des mondes » (Luc Ferry _ Le Figaro). Peut-on se reconnaître dans ce credo ? Là est la question. Toujours est-il que certains s’y reconnaissent volontiers et d’autres se laissent porter par le discours pensant étourdiment qu’il s’agit là d’une critique du système capitaliste… Il convient de remettre certaines pendules à l’heure !
Nous pouvons maintenant, pour conclure, en revenir à cette affirmation étonnante si on y réfléchit un peu : «personne ne se soucierait de l’avis de la Wallonie si celui-ci n’était pas décisif » Car on pourrait ajouter que, de la même façon, personne ne se soucie de l’avis des gens eux-mêmes puisque l’avis de ces derniers ne compte pour rien. Comme M. Magnette on peut se demander : « A quoi sert un parlement s’il faut de toute façon signer et ratifier ? » Oui mais ...à quoi servent les avis des citoyens s’il faut de toute façon accepter les décisions des élus sans que les premiers puissent faire valoir les leurs ? Pour M. Magnette comme pour tous les politiciens de droite comme de gauche, pour trouver l’avis du peuple, il faut le demander à ses élus ! Écoutons-le : il faut, dit-il, « obtenir des concessions qui vont dans le sens de ce à quoi aspirent nos populations » Quand s’est-il soucié de l’avis des populations ? Y a-t-il eu un débat populaire pour pouvoir parler ainsi ? Puisque la réponse est NON, on peut se demander d’où vient cette assimilation de l’opinion des citoyens à celle du Parlement ? comme s’il était évident que les deux avaient toujours la même opinion sur tout. On a pourtant vu qu’en France en 2005 les gens avaient rejeté le Traité Constitutionnel Européen par referendum et que, peu de temps après, le Parlement Français avait accepté un Traité équivalent au précédent sans état d’âme. ‘Trahissant’ ainsi les populations qu’il était censé représenter. La confusion que M. Magnette fait entre l’opinion des populations wallonnes et celle du Parlement wallon est des plus suspectes et permet évidemment toutes les manipulations. Il est clair que la démocratie parlementaire dont se réclame M. Magnette est en lien direct avec le capitalisme qu’il ne nomme pas mais qu’il soutient implicitement. Il navigue dans le sillage de deux fantômes : une fausse démocratie dont il se réclame très haut et qui n’en est pas une et un capitalisme dont il ne dit rien et qui est pourtant le fond de sa pensée politique.
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- AUSSEUR Robert · 22 December 2016, 00h26
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Tout à fait d’accord avec les grandes lignes de cette lettre : J’ajouterai bien une note , disons complémentaire en complément de la lettre qui a été adressée à G Filoche :” Je suis bien d’accord avec le contenu de la lettre adressée à G Filoche : Je rajouterais ceci , pour en compléter le contenu : Pourquoi accepter que la France d’en bas représente 55 % de la population ? Les mécanismes utilisés par les droites , y compris PS ? qui se sont succédés (es) aux pouvoir , les partenaires sociaux y compris , faces aux grèves surtout ouvrières : n’ont négociés et signés , que des accords salariaux ne comportant que des majorations de salaire calculées et distribuées en % ……….Pourquoi le maire PS de la ville de Lyon , il y a environ 6 ans , a-il organisé une grande fiesta locale ?
…….Pour fêter le centième anniversaire d’un groupe HLM , construits dans la ville qu’il administre ? Si l’on sait qu’il faut une quinzaine d’années d’encaissements des loyers pour les amortir …..Que sont devenu les loyers encaissés après amortissement ! = Pourquoi comptons nous autant de citoyennes , enfants et de citoyens jetés à la rue ? Il serait bien nécessaire de bien lire les rapports annuels (pour celles et ceux qui les reçoivent encore = Tu pourrais y voir combien , chaque années des fonds sont “transférés de l’ARRCO aux profits de l’AGIRC , et de l’ARRCO à l’ AGFF ………Et bien d’autres atteintes portées au monde ouvrier , en plus des injustices des comparaisons des évolutions de revenus des différentes classes sociales dans notre beau pays : Oui ! Je soutien la candidature de JL Mélenchon “