Base-Élèves, un outil du coup d'État permanent par Gdalia Roulin 2
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Posted on Friday 27 February 2009, 19h58 - updated on 16/02/12 - Réfléchir - Permalink
Honnêteté.
Une exigence fondamentale !Qui va enfin, au moins, recadrer les prérogatives d’abord du chef de l’État, lequel devrait être exemplaire, non ? Rappeler les limites ?
Les soi-disant “grands” partis soi-disant de gauche n’ont-ils rien à en dire ?
Saisissons les magistrats au sujet des nombreux abus de pouvoir que nous subissons, le plus tôt sera vraiment le mieux !
Quand allons-nous enfin, au plan collectif, nous situer comme des adultes à part entière ? Nous mettre à dire ensemble ce que nous voulons vivre et par quel moyens, entre nous, d’égaux à égaux, en refusant toute délégation et représentativité illusoire et mensongère.
C’est extraordinaire la capacité manipulatoire de ceux qui nous gouvernent et de leurs valets, la capacité à sempiternellement renverser la réalité, et ceci y compris à travers tous les euphémismes et détournements de sens des mots, et les habiles tournures de phrases admirablement creuses employées dans les discours politiques et les “grands” médias par ex.
Langue de bois fort bien maîtrisée aussi par des IEN que je ne nommerai pas, et par tant d’autres “grands commis de l’État”, pour nous aider à avaler les pilules amères. Ce qui est merveilleux, c’est que c’est toujours pour notre bien qu’ils agissent et qu’ils s’emploient à nous faire craquer, ces bons samaritains, un bien que nous sommes incapables de discerner, idéologues que nous sommes !
Quelqu’un qui défend une opinion indépendante est aussitôt taxé d’être sous influence, de subir une “pression psychologique”. Il ne s’agit même plus d’idées, d’opinions, mais la voix de son maître nous explique que nous avons des problèmes, des questions, des inquiétudes, jamais des indignations, des colères et nos propres solutions.
Nous ne sommes pas loin de l’étiquetage “maladie” de la divergence. La confrontation et le débat démocratique, forcément conflictuels, sont amalgamés au désordre, et ce triste concept est intériorisé jusque dans les rangs de la gauche !
Quel était ce régime déjà où les dissidents se retrouvaient à l’H.P. à l’isolement ?
Tandis qu’un gendarme qui annonce (c’est du vécu) qu’il va rendre compte à un IEN que des directeurs choisissent librement de ne pas assister à une formation BE, et que leur responsabilité est donc engagée, lui, il ne fait bien sûr aucune pression, il ne fait que son boulot !
Vous avez remarqué, dès que l’on sort de la pensée unique, du conformisme réellement dogmatique ambiant, et de la résignation et de la soumission attendues, on se voit affublés des joyeuses épithètes de « idéologues », « dogmatiques », « doctrinaires », « polémiqueurs », « irréalistes » ou « archaïques », c’est selon, « sectaires », « droit de l’hommistes » etc…, et être « autonomiste » devient quasiment infamant ! Bientôt, ce sera synonyme de dangereux terroriste potentiel !
Moi, j’avais cru jusque là que l’autonomie était la marque d’une éducation réussie !
Je trouve insupportable d’être sommés de se situer en mineur incapable toute sa vie .
Bien sûr, une vraie démocratie, ça suppose l’égalité des droits.
Ça signifie : une personne = une voix.
C’est très gênant pour les intérêts de ceux qui ont tellement plus d’intérêts que d’autres à faire durer ce système, quelle que soit la crise (prévisible et redondante, comme les logiciels BE), et quelles que soient son injustice et sa dangerosité pour la vie elle-même, pour nous tous, et en particulier pour nos enfants et petits-enfants.
Mais les découvertes de la psychologie ne restent pas inutilisées. À part bien sûr quelques praticiens parfaitement honnêtes qui réalisent en psychothérapie un travail de fourmi et néanmoins considérable pour aider la personne à advenir en tant qu’individu libre, au niveau collectif, ce qui domine, c’est une espèce de management, apparenté au marketing ou à la pub, autrement dit une entreprise de bourrage de crâne permanente dont il est d’ailleurs difficile de se désengluer, probablement parce que tant de vocables voient leur sens perverti qu’on a du mal soi-même à revenir à la racine et à la clarté, et qu’en outre lorsqu’on dialogue chacun ne met pas forcément le même sens derrière les mots.
Et puis, le comportementalisme n’est pas resté lettre morte et a des applications florissantes dans les entreprises. Avez-vous entendu l’émission de Zoé Varié vendredi 13 février sur France Inter, à propos d’un livre : “L’open space m’a tuer”.
Du harcèlement au travail à la surveillance intégrée et à la culpabilisation réciproque entre pairs… C’est consternant, et révoltant.
Réveillons-nous, c’est le cas de le dire !
Vous allez protester : « Mais là, tu es hors sujet, qu’est-ce que ça vient faire dans une liste de discussion sur base-élèves ? »
Les soi-disant “grands” partis soi-disant de gauche n’ont-ils rien à en dire ?
Saisissons les magistrats au sujet des nombreux abus de pouvoir que nous subissons, le plus tôt sera vraiment le mieux !
Quand allons-nous enfin, au plan collectif, nous situer comme des adultes à part entière ? Nous mettre à dire ensemble ce que nous voulons vivre et par quel moyens, entre nous, d’égaux à égaux, en refusant toute délégation et représentativité illusoire et mensongère.
C’est extraordinaire la capacité manipulatoire de ceux qui nous gouvernent et de leurs valets, la capacité à sempiternellement renverser la réalité, et ceci y compris à travers tous les euphémismes et détournements de sens des mots, et les habiles tournures de phrases admirablement creuses employées dans les discours politiques et les “grands” médias par ex.
Langue de bois fort bien maîtrisée aussi par des IEN que je ne nommerai pas, et par tant d’autres “grands commis de l’État”, pour nous aider à avaler les pilules amères. Ce qui est merveilleux, c’est que c’est toujours pour notre bien qu’ils agissent et qu’ils s’emploient à nous faire craquer, ces bons samaritains, un bien que nous sommes incapables de discerner, idéologues que nous sommes !
Quelqu’un qui défend une opinion indépendante est aussitôt taxé d’être sous influence, de subir une “pression psychologique”. Il ne s’agit même plus d’idées, d’opinions, mais la voix de son maître nous explique que nous avons des problèmes, des questions, des inquiétudes, jamais des indignations, des colères et nos propres solutions.
Nous ne sommes pas loin de l’étiquetage “maladie” de la divergence. La confrontation et le débat démocratique, forcément conflictuels, sont amalgamés au désordre, et ce triste concept est intériorisé jusque dans les rangs de la gauche !
Quel était ce régime déjà où les dissidents se retrouvaient à l’H.P. à l’isolement ?
Tandis qu’un gendarme qui annonce (c’est du vécu) qu’il va rendre compte à un IEN que des directeurs choisissent librement de ne pas assister à une formation BE, et que leur responsabilité est donc engagée, lui, il ne fait bien sûr aucune pression, il ne fait que son boulot !
Vous avez remarqué, dès que l’on sort de la pensée unique, du conformisme réellement dogmatique ambiant, et de la résignation et de la soumission attendues, on se voit affublés des joyeuses épithètes de « idéologues », « dogmatiques », « doctrinaires », « polémiqueurs », « irréalistes » ou « archaïques », c’est selon, « sectaires », « droit de l’hommistes » etc…, et être « autonomiste » devient quasiment infamant ! Bientôt, ce sera synonyme de dangereux terroriste potentiel !
Moi, j’avais cru jusque là que l’autonomie était la marque d’une éducation réussie !
Je trouve insupportable d’être sommés de se situer en mineur incapable toute sa vie .
Bien sûr, une vraie démocratie, ça suppose l’égalité des droits.
Ça signifie : une personne = une voix.
C’est très gênant pour les intérêts de ceux qui ont tellement plus d’intérêts que d’autres à faire durer ce système, quelle que soit la crise (prévisible et redondante, comme les logiciels BE), et quelles que soient son injustice et sa dangerosité pour la vie elle-même, pour nous tous, et en particulier pour nos enfants et petits-enfants.
Mais les découvertes de la psychologie ne restent pas inutilisées. À part bien sûr quelques praticiens parfaitement honnêtes qui réalisent en psychothérapie un travail de fourmi et néanmoins considérable pour aider la personne à advenir en tant qu’individu libre, au niveau collectif, ce qui domine, c’est une espèce de management, apparenté au marketing ou à la pub, autrement dit une entreprise de bourrage de crâne permanente dont il est d’ailleurs difficile de se désengluer, probablement parce que tant de vocables voient leur sens perverti qu’on a du mal soi-même à revenir à la racine et à la clarté, et qu’en outre lorsqu’on dialogue chacun ne met pas forcément le même sens derrière les mots.
Et puis, le comportementalisme n’est pas resté lettre morte et a des applications florissantes dans les entreprises. Avez-vous entendu l’émission de Zoé Varier vendredi 13 février sur France Inter, à propos d’un livre : “L’open space m’a tuer”. (*)
Du harcèlement au travail à la surveillance intégrée et à la culpabilisation réciproque entre pairs… C’est consternant, et révoltant.
Réveillons-nous, c’est le cas de le dire !
Vous allez protester : « Mais là, tu es hors sujet, qu’est-ce que ça vient faire dans une liste de discussion sur base-élèves ? »
Cet arrêté nie les droits prévus par la loi, en particulier concernant la protection de la vie privée, et cependant les inspecteurs de l’Éducation Nationale s’appuient naturellement sur l’arrêté pour expliquer benoîtement que le fichier BE doit impérativement être renseigné, et que les parents ne sauraient s’y opposer. Il s’agit là d’un abus de pouvoir caractérisé, mais, puisque cela vient d’en haut, n’est-ce pas, les fonctionnaires d’exécution se contentent d’appliquer…
Ils sont hors-la-loi, parce que même un ministre ou un président de la République doit fonctionner dans le cadre de la loi, et, dans un régime démocratique, les lois sont votées par le pouvoir législatif et non proclamées par l’exécutif. Et dans un régime où chacun se situerait enfin en adulte, les différentes propositions seraient largement débattues par l’ensemble des citoyen(ne)s.
Évidemment, les fonctionnaires d’exécution sont couverts par leur hiérarchie, puisqu’ils ne font qu’obéir aux ordres. Un agent de l’État doit obéir aux ordres. Pourtant, nul n’est censé ignorer la loi…
Quel que soit l’emploi que nous occupons dans une société, cela ne nous exonère pas de nos responsabilités et d’avoir une conscience personnelle.
Sinon, il fallait innocenter Papon, Eichmann, et tant d’autres qui ne faisaient, bien sûr, que leur boulot !
Lire la suite (3) : Face à une attaque globale, élaborons une stratégie d’ensemble.
Texte initialement envoyé sur la liste de discussion du CNRBE (Collectif National de Résistance à Base-Élèves), le 15 février 2009.
Modifications apportées pour Netoyens.info le 27 février 2009.
|N!| Autres références :
C’est extraordinaire la capacité manipulatoire de ceux qui nous gouvernent et de leurs valets, la capacité à sempiternellement renverser la réalité, et ceci y compris à travers tous les euphémismes et détournements de sens des mots, et les habiles tournures de phrases admirablement creuses employées dans les discours politiques et les “grands” médias par ex.
Langue de bois fort bien maîtrisée aussi par des IEN que je ne nommerai pas, et par tant d’autres “grands commis de l’État”, pour nous aider à avaler les pilules amères. Ce qui est merveilleux, c’est que c’est toujours pour notre bien qu’ils agissent et qu’ils s’emploient à nous faire craquer, ces bons samaritains, un bien que nous sommes incapables de discerner, idéologues que nous sommes !
Quelqu’un qui défend une opinion indépendante est aussitôt taxé d’être sous influence, de subir une “pression psychologique”. Il ne s’agit même plus d’idées, d’opinions, mais la voix de son maître nous explique que nous avons des problèmes, des questions, des inquiétudes, jamais des indignations, des colères et nos propres solutions.
Nous ne sommes pas loin de l’étiquetage “maladie” de la divergence. La confrontation et le débat démocratique, forcément conflictuels, sont amalgamés au désordre, et ce triste concept est intériorisé jusque dans les rangs de la gauche !
Quel était ce régime déjà où les dissidents se retrouvaient à l’H.P. à l’isolement ?
Tandis qu’un gendarme qui annonce (c’est du vécu) qu’il va rendre compte à un IEN que des directeurs choisissent librement de ne pas assister à une formation BE, et que leur responsabilité est donc engagée, lui, il ne fait bien sûr aucune pression, il ne fait que son boulot !
Vous avez remarqué, dès que l’on sort de la pensée unique, du conformisme réellement dogmatique ambiant, et de la résignation et de la soumission attendues, on se voit affublés des joyeuses épithètes de « idéologues », « dogmatiques », « doctrinaires », « polémiqueurs », « irréalistes » ou « archaïques », c’est selon, « sectaires », « droit de l’hommistes » etc…, et être « autonomiste » devient quasiment infamant ! Bientôt, ce sera synonyme de dangereux terroriste potentiel !
Moi, j’avais cru jusque là que l’autonomie était la marque d’une éducation réussie !
Je trouve insupportable d’être sommés de se situer en mineur incapable toute sa vie .
Bien sûr, une vraie démocratie, ça suppose l’égalité des droits.
Ça signifie : une personne = une voix.
C’est très gênant pour les intérêts de ceux qui ont tellement plus d’intérêts que d’autres à faire durer ce système, quelle que soit la crise (prévisible et redondante, comme les logiciels BE), et quelles que soient son injustice et sa dangerosité pour la vie elle-même, pour nous tous, et en particulier pour nos enfants et petits-enfants.
Mais les découvertes de la psychologie ne restent pas inutilisées. À part bien sûr quelques praticiens parfaitement honnêtes qui réalisent en psychothérapie un travail de fourmi et néanmoins considérable pour aider la personne à advenir en tant qu’individu libre, au niveau collectif, ce qui domine, c’est une espèce de management, apparenté au marketing ou à la pub, autrement dit une entreprise de bourrage de crâne permanente dont il est d’ailleurs difficile de se désengluer, probablement parce que tant de vocables voient leur sens perverti qu’on a du mal soi-même à revenir à la racine et à la clarté, et qu’en outre lorsqu’on dialogue chacun ne met pas forcément le même sens derrière les mots.
Et puis, le comportementalisme n’est pas resté lettre morte et a des applications florissantes dans les entreprises. Avez-vous entendu l’émission de Zoé Varié vendredi 13 février sur France Inter, à propos d’un livre : “L’open space m’a tuer”.
Du harcèlement au travail à la surveillance intégrée et à la culpabilisation réciproque entre pairs… C’est consternant, et révoltant.
Réveillons-nous, c’est le cas de le dire !
Vous allez protester : « Mais là, tu es hors sujet, qu’est-ce que ça vient faire dans une liste de discussion sur base-élèves ? »
Dans le meilleur des mondes, la mise en condition (et sous « clefs »), ça commence au berceau !
Qui va enfin, au moins, recadrer les prérogatives d’abord du chef de l’État, lequel devrait être exemplaire, non ? Rappeler les limites ?Les soi-disant “grands” partis soi-disant de gauche n’ont-ils rien à en dire ?
Saisissons les magistrats au sujet des nombreux abus de pouvoir que nous subissons, le plus tôt sera vraiment le mieux !
Quand allons-nous enfin, au plan collectif, nous situer comme des adultes à part entière ? Nous mettre à dire ensemble ce que nous voulons vivre et par quel moyens, entre nous, d’égaux à égaux, en refusant toute délégation et représentativité illusoire et mensongère.
C’est extraordinaire la capacité manipulatoire de ceux qui nous gouvernent et de leurs valets, la capacité à sempiternellement renverser la réalité, et ceci y compris à travers tous les euphémismes et détournements de sens des mots, et les habiles tournures de phrases admirablement creuses employées dans les discours politiques et les “grands” médias par ex.
Langue de bois fort bien maîtrisée aussi par des IEN que je ne nommerai pas, et par tant d’autres “grands commis de l’État”, pour nous aider à avaler les pilules amères. Ce qui est merveilleux, c’est que c’est toujours pour notre bien qu’ils agissent et qu’ils s’emploient à nous faire craquer, ces bons samaritains, un bien que nous sommes incapables de discerner, idéologues que nous sommes !
Quelqu’un qui défend une opinion indépendante est aussitôt taxé d’être sous influence, de subir une “pression psychologique”. Il ne s’agit même plus d’idées, d’opinions, mais la voix de son maître nous explique que nous avons des problèmes, des questions, des inquiétudes, jamais des indignations, des colères et nos propres solutions.
Nous ne sommes pas loin de l’étiquetage “maladie” de la divergence. La confrontation et le débat démocratique, forcément conflictuels, sont amalgamés au désordre, et ce triste concept est intériorisé jusque dans les rangs de la gauche !
Quel était ce régime déjà où les dissidents se retrouvaient à l’H.P. à l’isolement ?
Tandis qu’un gendarme qui annonce (c’est du vécu) qu’il va rendre compte à un IEN que des directeurs choisissent librement de ne pas assister à une formation BE, et que leur responsabilité est donc engagée, lui, il ne fait bien sûr aucune pression, il ne fait que son boulot !
Vous avez remarqué, dès que l’on sort de la pensée unique, du conformisme réellement dogmatique ambiant, et de la résignation et de la soumission attendues, on se voit affublés des joyeuses épithètes de « idéologues », « dogmatiques », « doctrinaires », « polémiqueurs », « irréalistes » ou « archaïques », c’est selon, « sectaires », « droit de l’hommistes » etc…, et être « autonomiste » devient quasiment infamant ! Bientôt, ce sera synonyme de dangereux terroriste potentiel !
Moi, j’avais cru jusque là que l’autonomie était la marque d’une éducation réussie !
Je trouve insupportable d’être sommés de se situer en mineur incapable toute sa vie .
Bien sûr, une vraie démocratie, ça suppose l’égalité des droits.
Ça signifie : une personne = une voix.
C’est très gênant pour les intérêts de ceux qui ont tellement plus d’intérêts que d’autres à faire durer ce système, quelle que soit la crise (prévisible et redondante, comme les logiciels BE), et quelles que soient son injustice et sa dangerosité pour la vie elle-même, pour nous tous, et en particulier pour nos enfants et petits-enfants.
Mais les découvertes de la psychologie ne restent pas inutilisées. À part bien sûr quelques praticiens parfaitement honnêtes qui réalisent en psychothérapie un travail de fourmi et néanmoins considérable pour aider la personne à advenir en tant qu’individu libre, au niveau collectif, ce qui domine, c’est une espèce de management, apparenté au marketing ou à la pub, autrement dit une entreprise de bourrage de crâne permanente dont il est d’ailleurs difficile de se désengluer, probablement parce que tant de vocables voient leur sens perverti qu’on a du mal soi-même à revenir à la racine et à la clarté, et qu’en outre lorsqu’on dialogue chacun ne met pas forcément le même sens derrière les mots.
Et puis, le comportementalisme n’est pas resté lettre morte et a des applications florissantes dans les entreprises. Avez-vous entendu l’émission de Zoé Varier vendredi 13 février sur France Inter, à propos d’un livre : “L’open space m’a tuer”. (*)
Du harcèlement au travail à la surveillance intégrée et à la culpabilisation réciproque entre pairs… C’est consternant, et révoltant.
Réveillons-nous, c’est le cas de le dire !
Vous allez protester : « Mais là, tu es hors sujet, qu’est-ce que ça vient faire dans une liste de discussion sur base-élèves ? »
Nul n’est censé ignorer la loi !
Nous savons tous que BE s’est mis en place depuis 2004 d’une façon insidieuse, à l’insu des parents qui n’ont été informés qu’à partir des luttes des Collectifs contre BE, que cette prétendue expérimentation a fait l’objet, non pas de débats, d’évaluations et de bilans, mais de pressions, de harcèlements, de menaces de sanctions et de sanctions déjà effectives contre ses objecteurs de conscience, ceci bien avant la signature de l’arrêté ministériel d’octobre 2008.Cet arrêté nie les droits prévus par la loi, en particulier concernant la protection de la vie privée, et cependant les inspecteurs de l’Éducation Nationale s’appuient naturellement sur l’arrêté pour expliquer benoîtement que le fichier BE doit impérativement être renseigné, et que les parents ne sauraient s’y opposer. Il s’agit là d’un abus de pouvoir caractérisé, mais, puisque cela vient d’en haut, n’est-ce pas, les fonctionnaires d’exécution se contentent d’appliquer…
Ils sont hors-la-loi, parce que même un ministre ou un président de la République doit fonctionner dans le cadre de la loi, et, dans un régime démocratique, les lois sont votées par le pouvoir législatif et non proclamées par l’exécutif. Et dans un régime où chacun se situerait enfin en adulte, les différentes propositions seraient largement débattues par l’ensemble des citoyen(ne)s.
Évidemment, les fonctionnaires d’exécution sont couverts par leur hiérarchie, puisqu’ils ne font qu’obéir aux ordres. Un agent de l’État doit obéir aux ordres. Pourtant, nul n’est censé ignorer la loi…
Quel que soit l’emploi que nous occupons dans une société, cela ne nous exonère pas de nos responsabilités et d’avoir une conscience personnelle.
Sinon, il fallait innocenter Papon, Eichmann, et tant d’autres qui ne faisaient, bien sûr, que leur boulot !
Lire la suite (3) : Face à une attaque globale, élaborons une stratégie d’ensemble.
Texte initialement envoyé sur la liste de discussion du CNRBE (Collectif National de Résistance à Base-Élèves), le 15 février 2009.
Modifications apportées pour Netoyens.info le 27 février 2009.
|N!| Autres références :
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