Last site update 17/09/2021

To content | To menu | To search

Base-Élèves, un outil du coup d'État permanent par Gdalia Roulin 2

Hon­nê­teté.

Une exi­gence fon­da­men­tale !    
    Qui va enfin, au moins, reca­drer les pré­ro­ga­ti­ves d’abord du chef de l’État, lequel devrait être exem­plaire, non ? Rap­pe­ler les limi­tes ?
    Les soi-disant “grands” par­tis soi-disant de gau­che n’ont-ils rien à en dire ?
    Sai­sis­sons les magis­trats au sujet des nom­breux abus de pou­voir que nous subis­sons, le plus tôt sera vrai­ment le mieux !
    Quand allons-nous enfin, au plan col­lec­tif, nous situer comme des adul­tes à part entière ? Nous met­tre à dire ensem­ble ce que nous vou­lons vivre et par quel moyens, entre nous, d’égaux à égaux, en refu­sant toute délé­ga­tion et repré­sen­ta­ti­vité illu­soire et men­son­gère.

    C’est extra­or­di­naire la capa­cité mani­pu­la­toire de ceux qui nous gou­ver­nent et de leurs valets, la capa­cité à sem­pi­ter­nel­le­ment ren­ver­ser la réa­lité, et ceci y com­pris à tra­vers tous les euphé­mis­mes et détour­ne­ments de sens des mots, et les habi­les tour­nu­res de phra­ses admi­ra­ble­ment creu­ses employées dans les dis­cours poli­ti­ques et les “grands” médias par ex.
    Lan­gue de bois fort bien maî­tri­sée aussi par des IEN que je ne nom­me­rai pas, et par tant d’autres “grands com­mis de l’État”, pour nous aider à ava­ler les pilu­les amè­res. Ce qui est mer­veilleux, c’est que c’est tou­jours pour notre bien qu’ils agis­sent et qu’ils s’emploient à nous faire cra­quer, ces bons sama­ri­tains, un bien que nous som­mes inca­pa­bles de dis­cer­ner, idéo­lo­gues que nous som­mes !
    Quelqu’un qui défend une opi­nion indé­pen­dante est aus­si­tôt taxé d’être sous influence, de subir une “pres­sion psy­cho­lo­gi­que”. Il ne s’agit même plus d’idées, d’opi­nions, mais la voix de son maî­tre nous expli­que que nous avons des pro­blè­mes, des ques­tions, des inquié­tu­des, jamais des indi­gna­tions, des colè­res et nos pro­pres solu­tions.
    Nous ne som­mes pas loin de l’éti­que­tage “mala­die” de la diver­gence. La con­fron­ta­tion et le débat démo­cra­ti­que, for­cé­ment con­flic­tuels, sont amal­ga­més au désor­dre, et ce triste con­cept est inté­rio­risé jus­que dans les rangs de la gau­che !
    Quel était ce régime déjà où les dis­si­dents se retrou­vaient à l’H.P. à l’iso­le­ment ?
    Tan­dis qu’un gen­darme qui annonce (c’est du vécu) qu’il va ren­dre compte à un IEN que des direc­teurs choi­sis­sent libre­ment de ne pas assis­ter à une for­ma­tion BE, et que leur res­pon­sa­bi­lité est donc enga­gée, lui, il ne fait bien sûr aucune pres­sion, il ne fait que son bou­lot !
    Vous avez remar­qué, dès que l’on sort de la pen­sée uni­que, du con­for­misme réel­le­ment dog­ma­ti­que ambiant, et de la rési­gna­tion et de la sou­mis­sion atten­dues, on se voit affu­blés des joyeu­ses épi­thè­tes de « idéo­lo­gues »,   « dog­ma­ti­ques », « doc­tri­nai­res », « polé­mi­queurs », « irréa­lis­tes » ou « archaï­ques », c’est selon, « sec­tai­res », « droit de l’hom­mis­tes » etc…, et être « auto­no­miste » devient qua­si­ment infa­mant ! Bien­tôt, ce sera syno­nyme de dan­ge­reux ter­ro­riste poten­tiel !
               Moi, j’avais cru jus­que là que l’auto­no­mie était la mar­que d’une édu­ca­tion réus­sie !
    Je trouve insup­por­ta­ble d’être som­més de se situer en mineur inca­pa­ble toute sa vie .
    Bien sûr, une vraie démo­cra­tie, ça sup­pose l’éga­lité des droits.
    Ça signi­fie : une per­sonne = une voix.
    C’est très gênant pour les inté­rêts de ceux qui ont tel­le­ment plus d’inté­rêts que d’autres à faire durer ce sys­tème, quelle que soit la crise (pré­vi­si­ble et redon­dante, comme les logi­ciels BE), et quel­les que soient son injus­tice et sa dan­ge­ro­sité pour la vie elle-même, pour nous tous, et en par­ti­cu­lier pour nos enfants et petits-enfants.
    Mais les décou­ver­tes de la psy­cho­lo­gie ne res­tent pas inu­ti­li­sées. À part bien sûr quel­ques pra­ti­ciens par­fai­te­ment hon­nê­tes qui réa­li­sent en psy­cho­thé­ra­pie un tra­vail de fourmi et néan­moins con­si­dé­ra­ble pour aider la per­sonne à adve­nir en tant qu’indi­vidu libre, au niveau col­lec­tif, ce qui domine, c’est une espèce de mana­ge­ment, appa­renté au mar­ke­ting ou à la pub, autre­ment dit une entre­prise de bour­rage de crâne per­ma­nente dont il est d’ailleurs dif­fi­cile de se désen­gluer, pro­ba­ble­ment parce que tant de voca­bles voient leur sens per­verti qu’on a du mal soi-même à reve­nir à la racine et à la clarté, et qu’en outre lorsqu’on dia­lo­gue cha­cun ne met pas for­cé­ment le même sens der­rière les mots.
    Et puis, le com­por­te­men­ta­lisme n’est pas resté let­tre morte et a des appli­ca­tions flo­ris­san­tes dans les entre­pri­ses. Avez-vous entendu l’émis­sion de Zoé Varié ven­dredi 13 février sur France Inter, à pro­pos d’un livre : “L’open space m’a tuer”.
    Du har­cè­le­ment au tra­vail à la sur­veillance inté­grée et à la cul­pa­bi­li­sa­tion réci­pro­que entre pairs… C’est cons­ter­nant, et révol­tant.
    Réveillons-nous, c’est le cas de le dire !

    Vous allez pro­tes­ter : « Mais là, tu es hors sujet, qu’est-ce que ça vient faire dans une liste de dis­cus­sion sur base-élè­ves ? »

Dans le meilleur des mon­des, la mise en con­di­tion (et sous « clefs »), ça com­mence au ber­ceau !

    Qui va enfin, au moins, reca­drer les pré­ro­ga­ti­ves d’abord du chef de l’État, lequel devrait être exem­plaire, non ? Rap­pe­ler les limi­tes ?
    Les soi-disant “grands” par­tis soi-disant de gau­che n’ont-ils rien à en dire ?
    Sai­sis­sons les magis­trats au sujet des nom­breux abus de pou­voir que nous subis­sons, le plus tôt sera vrai­ment le mieux !

    Quand allons-nous enfin, au plan col­lec­tif, nous situer comme des adul­tes à part entière ? Nous met­tre à dire ensem­ble ce que nous vou­lons vivre et par quel moyens, entre nous, d’égaux à égaux, en refu­sant toute délé­ga­tion et repré­sen­ta­ti­vité illu­soire et men­son­gère.

    C’est extra­or­di­naire la capa­cité mani­pu­la­toire de ceux qui nous gou­ver­nent et de leurs valets, la capa­cité à sem­pi­ter­nel­le­ment ren­ver­ser la réa­lité, et ceci y com­pris à tra­vers tous les euphé­mis­mes et détour­ne­ments de sens des mots, et les habi­les tour­nu­res de phra­ses admi­ra­ble­ment creu­ses employées dans les dis­cours poli­ti­ques et les “grands” médias par ex.
    Lan­gue de bois fort bien maî­tri­sée aussi par des IEN que je ne nom­me­rai pas, et par tant d’autres “grands com­mis de l’État”, pour nous aider à ava­ler les pilu­les amè­res. Ce qui est mer­veilleux, c’est que c’est tou­jours pour notre bien qu’ils agis­sent et qu’ils s’emploient à nous faire cra­quer, ces bons sama­ri­tains, un bien que nous som­mes inca­pa­bles de dis­cer­ner, idéo­lo­gues que nous som­mes !
    Quelqu’un qui défend une opi­nion indé­pen­dante est aus­si­tôt taxé d’être sous influence, de subir une “pres­sion psy­cho­lo­gi­que”. Il ne s’agit même plus d’idées, d’opi­nions, mais la voix de son maî­tre nous expli­que que nous avons des pro­blè­mes, des ques­tions, des inquié­tu­des, jamais des indi­gna­tions, des colè­res et nos pro­pres solu­tions.
    Nous ne som­mes pas loin de l’éti­que­tage “mala­die” de la diver­gence. La con­fron­ta­tion et le débat démo­cra­ti­que, for­cé­ment con­flic­tuels, sont amal­ga­més au désor­dre, et ce triste con­cept est inté­rio­risé jus­que dans les rangs de la gau­che !
    Quel était ce régime déjà où les dis­si­dents se retrou­vaient à l’H.P. à l’iso­le­ment ?
    Tan­dis qu’un gen­darme qui annonce (c’est du vécu) qu’il va ren­dre compte à un IEN que des direc­teurs choi­sis­sent libre­ment de ne pas assis­ter à une for­ma­tion BE, et que leur res­pon­sa­bi­lité est donc enga­gée, lui, il ne fait bien sûr aucune pres­sion, il ne fait que son bou­lot !
    Vous avez remar­qué, dès que l’on sort de la pen­sée uni­que, du con­for­misme réel­le­ment dog­ma­ti­que ambiant, et de la rési­gna­tion et de la sou­mis­sion atten­dues, on se voit affu­blés des joyeu­ses épi­thè­tes de « idéo­lo­gues », « dog­ma­ti­ques », « doc­tri­nai­res », « polé­mi­queurs », « irréa­lis­tes » ou « archaï­ques », c’est selon, « sec­tai­res », « droit de l’hom­mis­tes » etc…, et être « auto­no­miste » devient qua­si­ment infa­mant ! Bien­tôt, ce sera syno­nyme de dan­ge­reux ter­ro­riste poten­tiel !
    Moi, j’avais cru jus­que là que l’auto­no­mie était la mar­que d’une édu­ca­tion réus­sie !
    Je trouve insup­por­ta­ble d’être som­més de se situer en mineur inca­pa­ble toute sa vie .
    Bien sûr, une vraie démo­cra­tie, ça sup­pose l’éga­lité des droits.
    Ça signi­fie : une per­sonne = une voix.
    C’est très gênant pour les inté­rêts de ceux qui ont tel­le­ment plus d’inté­rêts que d’autres à faire durer ce sys­tème, quelle que soit la crise (pré­vi­si­ble et redon­dante, comme les logi­ciels BE), et quel­les que soient son injus­tice et sa dan­ge­ro­sité pour la vie elle-même, pour nous tous, et en par­ti­cu­lier pour nos enfants et petits-enfants.
    Mais les décou­ver­tes de la psy­cho­lo­gie ne res­tent pas inu­ti­li­sées. À part bien sûr quel­ques pra­ti­ciens par­fai­te­ment hon­nê­tes qui réa­li­sent en psy­cho­thé­ra­pie un tra­vail de fourmi et néan­moins con­si­dé­ra­ble pour aider la per­sonne à adve­nir en tant qu’indi­vidu libre, au niveau col­lec­tif, ce qui domine, c’est une espèce de mana­ge­ment, appa­renté au mar­ke­ting ou à la pub, autre­ment dit une entre­prise de bour­rage de crâne per­ma­nente dont il est d’ailleurs dif­fi­cile de se désen­gluer, pro­ba­ble­ment parce que tant de voca­bles voient leur sens per­verti qu’on a du mal soi-même à reve­nir à la racine et à la clarté, et qu’en outre lorsqu’on dia­lo­gue cha­cun ne met pas for­cé­ment le même sens der­rière les mots.
    Et puis, le com­por­te­men­ta­lisme n’est pas resté let­tre morte et a des appli­ca­tions flo­ris­san­tes dans les entre­pri­ses. Avez-vous entendu l’émis­sion de Zoé Varier ven­dredi 13 février sur France Inter, à pro­pos d’un livre : “L’open space m’a tuer”. (*)
    Du har­cè­le­ment au tra­vail à la sur­veillance inté­grée et à la cul­pa­bi­li­sa­tion réci­pro­que entre pairs… C’est cons­ter­nant, et révol­tant.
    Réveillons-nous, c’est le cas de le dire !

    Vous allez pro­tes­ter : « Mais là, tu es hors sujet, qu’est-ce que ça vient faire dans une liste de dis­cus­sion sur base-élè­ves ? »

Nul n’est censé igno­rer la loi !

    Nous savons tous que BE s’est mis en place depuis 2004 d’une façon insi­dieuse, à l’insu des parents qui n’ont été infor­més qu’à par­tir des lut­tes des Col­lec­tifs con­tre BE, que cette pré­ten­due expé­ri­men­ta­tion a fait l’objet, non pas de débats, d’éva­lua­tions et de bilans, mais de pres­sions, de har­cè­le­ments, de mena­ces de sanc­tions et de sanc­tions déjà effec­ti­ves con­tre ses objec­teurs de cons­cience, ceci bien avant la signa­ture de l’arrêté minis­té­riel d’octo­bre 2008.
    Cet arrêté nie les droits pré­vus par la loi, en par­ti­cu­lier con­cer­nant la pro­tec­tion de la vie pri­vée, et cepen­dant les ins­pec­teurs de l’Édu­ca­tion Natio­nale s’appuient natu­rel­le­ment sur l’arrêté pour expli­quer benoî­te­ment que le fichier BE doit impé­ra­ti­ve­ment être ren­sei­gné, et que les parents ne sau­raient s’y oppo­ser. Il s’agit là d’un abus de pou­voir carac­té­risé, mais, puis­que cela vient d’en haut, n’est-ce pas, les fonc­tion­nai­res d’exé­cu­tion se con­ten­tent d’appli­quer…
    Ils sont hors-la-loi, parce que même un minis­tre ou un pré­si­dent de la Répu­bli­que doit fonc­tion­ner dans le cadre de la loi, et, dans un régime démo­cra­ti­que, les lois sont votées par le pou­voir légis­la­tif et non pro­cla­mées par l’exé­cu­tif. Et dans un régime où cha­cun se situe­rait enfin en adulte, les dif­fé­ren­tes pro­po­si­tions seraient lar­ge­ment débat­tues par l’ensem­ble des citoyen(ne)s.
    Évi­dem­ment, les fonc­tion­nai­res d’exé­cu­tion sont cou­verts par leur hié­rar­chie, puisqu’ils ne font qu’obéir aux ordres. Un agent de l’État doit obéir aux ordres. Pour­tant, nul n’est censé igno­rer la loi…  
    Quel que soit l’emploi que nous occu­pons dans une société, cela ne nous exo­nère pas de nos res­pon­sa­bi­li­tés et d’avoir une cons­cience per­son­nelle.
    Sinon, il fal­lait inno­cen­ter Papon, Eich­mann, et tant d’autres qui ne fai­saient, bien sûr, que leur bou­lot !

Lire la suite (3) : Face à une atta­­que glo­­bale, éla­­bo­­rons une stra­­té­­gie d’ensem­­ble.


Texte ini­tia­le­ment envoyé sur la liste de dis­cus­sion du CNRBE (Col­lec­tif Natio­nal de Résis­tance à Base-Élè­ves), le 15 février 2009.
Modi­fi­ca­tions appor­tées pour Netoyens.info le 27 février 2009.
|N!| Autres réfé­ren­ces :



Document(s) attaché(s) :

  1. no attachment




Gdalia Roulin

Author: Gdalia Roulin

Stay in touch with the latest news and subscribe to the RSS Feed about this category

Comments (0)

Comments are closed



You might also like

besancenot_bove_melenchon-stlazare_mai_2005.jpg

Au nom du 29 mai 2005

À défaut de quorum, à défaut de proportionnelle, tout le monde a fini par comprendre que l’abstention était bien une des modalités pleine et entière du vote pour laquelle, elle aussi, nos anciens avaient « versé le sang ». Poussé-e-s dans nos retranchements réflexifs, il aura fallu entrer dans la phase terminale du présent régime pour la concevoir comme la manière la plus efficace de rendre compte de la situation politique délétère dans laquelle nous nous trouvions. La plus efficace et la plus pacifique.

Continue reading

vote-abstention.jpg

Pour pouvoir s'abstenir, il faut s'inscrire !

On l’a dit maintes fois déjà ici et ailleurs, comme tout autre vote qu’il soit nul, blanc ou pas, l’abstention est un droit !  Certains conservateurs antilbéraux, ordolibéraux ou protofascistes, comme jadis l’Abbé Seyes le théorisait, voudraient en faire une obligation sous peine d’amende. Ce serait une régression majeure dans le cheminement vers cette démocratie toujours en projet et sans cesse menacée. Pour autant, faut-il ne pas apparaitre ou disparaître aussi des listes électorales ? Voir !

Continue reading