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Base-Élèves, un outil du coup d'État permanent par Gdalia Roulin 3

Face à une atta­que glo­bale, éla­bo­rons une stra­té­gie d’ensem­ble.

    Il y a tou­jours plu­sieurs façons de con­si­dé­rer un pro­blème, tout comme les mala­dies. Il sem­ble de bon ton de lut­ter pied à pied con­tre des symp­tô­mes suc­ces­sifs, de lut­ter con­tre des con­sé­quen­ces avé­rées, l’une après l’autre.
    Parce que ce serait à nous, les vic­ti­mes, de démon­trer la réa­lité des atta­ques que nous subis­sons pour­tant de tous côtés, et que nous pou­vons cons­ta­ter ample­ment tous les jours. Et tant que l’ennemi avance mas­qué, nous n’aurions pas le droit de nous oppo­ser à ses méfaits, pour­tant recon­nus !
    Pour­quoi devrions-nous nous jus­ti­fier sans cesse face à ce que nous com­pre­nons par­fai­te­ment bien, et cha­que fois que nous vou­lons choi­sir ?
    En réa­lité, nous savons bien que l’atta­que est glo­bale, même si on vou­drait nous faire croire que tout se passe en ordre dis­persé, par­fois même il s’agi­rait d’une erreur ou d’un excès de zèle ou de parole minis­té­riel, d’un man­que de péda­go­gie. Pau­vres de nous, qui avons besoin de leçons de rat­tra­page !
    Le résul­tat le plus clair de ce genre de pro­pa­gande, c’est de ser­vir à frag­men­ter nos lut­tes et les divi­ser dans l’espace et le temps.
La « bien-pen­sance », ça suf­fit !
    Une idée reçue est qu’il faut se défen­dre d’être “parano”. Encore une fois, on amal­game une caté­go­rie psy­chia­tri­que patho­lo­gi­que avec une atti­tude par­fai­te­ment saine et lucide qui con­siste à dénon­cer les pro­cé­dés réel­le­ment dan­ge­reux et malin­ten­tion­nés de cer­tains.
    Non vrai­ment, si ce n’est à l’état de jeune enfant, tout le monde il est pas beau, tout le monde il est pas gen­til. Et ce n’est pas parce que le temps passe que nous devien­drions moins “bar­ba­res”, nous, les humains.
    Faut-il, pèle-mêle, citer les dif­fé­ren­tes exter­mi­na­tions, qu’on les appelle géno­ci­des ou mas­sa­cres : géno­cide nazi con­tre les oppo­sants poli­ti­ques, les Juifs, les Tzi­ga­nes, les homos et han­di­ca­pés, Armé­nie, Tchét­ché­nie, Rwanda, Bos­nie, Argen­tine, Chili, ghetto de Var­so­vie, gou­lags, Sabra et Cha­tila, Guan­ta­namo, “Plomb durci” sur Gaza, etc… etc…
    Je ne parle même pas des dic­ta­tu­res qui sont légion !
    Les régi­mes tota­li­tai­res, qui règnent par la loi du plus fort et le crime orga­nisé (à mon avis les guer­res ne sont pas autre chose, et elles sont au ser­vice d’inté­rêts eux aussi fort peu hon­nê­tes, et tout sauf soli­dai­res), sont les plus nom­breux, et je ne les énu­mé­re­rai même pas, mon mes­sage serait beau­coup trop long, pas vrai !

    Serions-nous donc assu­rés, au XXI° siè­cle n’est-ce-pas, que “la civi­li­sa­tion”, “la démo­cra­tie” – tou­jours occi­den­tale ! - ont évi­dem­ment triom­phé par­tout ?
    Évi­dem­ment non !
    Évi­dem­ment nous en som­mes très loin.

    Et en France, dans notre beau pays des « Droits de l’Homme », où en som­mes-nous ?
    Som­mes-nous immu­ni­sés con­tre la dic­ta­ture ? D’où nous pour­rions nous ras­su­rer que tous les fichiers n’exis­tent et n’exis­te­ront bien entendu que pour nous ren­dre ser­vice ? (Ce serait bien le seul exem­ple de défense d’un ser­vice au “public” exigé par ce gou­ver­ne­ment !).
    C’est ce que j’appelle jouer à la rou­lette russe.

N’assis­tons-nous pas, depuis l’élec­tion de M. Sar­kozy, à un coup d’état per­ma­nent ?

    Il est pour­tant fal­la­cieux de dire qu’une majo­rité de Fran­çais a voté pour ce mon­sieur, car c’est ne pas tenir compte des abs­ten­tion­nis­tes. Il ne repré­sen­tait, au plus, et au moment du vote, que moins d’un tiers de l’élec­to­rat. Si nous vou­lons à tou­tes fins tou­tes for­ces vivre dans un régime repré­sen­ta­tif, qui donc repré­sente, hon­nê­te­ment, tous les autres ?
    Et sur­tout, quand et com­ment aurions-nous voté pour un pro­gramme fran­che­ment débattu, sur la base d’infor­ma­tions libres et con­tra­dic­toi­res, et après mûres réflexions, en détaillant les sujets ?
    Or, cet élu hyper­ac­tif et omni­pré­sent ne chôme pas, lui (ni ses dévoués col­la­bo­ra­teurs). Ils abat­tent un rude tra­vail au pas de charge, pour gagner des cen­tai­nes de mil­liers de fois plus, eux et leurs copains, c’est de plus en plus évi­dent !

    En vrac : con­cen­tra­tion de tous les pou­voirs aux mains du pou­voir exé­cu­tif.
    Réduc­tion des pou­voirs du Par­le­ment, qui n’en avait déjà pas beau­coup.
    Subor­di­na­tion de la Jus­tice avec la sup­pres­sion des juges d’ins­truc­tion, ins­truc­tion doré­na­vant con­fiée à des magis­trats dont l’avan­ce­ment dépend direc­te­ment du gou­ver­ne­ment !
    Mise au pas des médias, qui étaient pour­tant déjà bien tenus par le pou­voir éco­no­mi­que.
   
    Quelle que soit notre con­cep­tion d’une orga­ni­sa­tion démo­cra­ti­que de la société - et moi je pense qu’il ne s’agit ni de don­ner, ni de pren­dre le pou­voir, mais qu’il faut abso­lu­ment empê­cher qu’il soit pris par cer­tains sur les autres - bref, quelle que soit la façon dont on ima­gine la struc­ture démo­cra­ti­que de la société pour garan­tir le maxi­mum de liberté à tous, on peut au moins être d’accord sur la néces­sité de la sépa­ra­tion des pou­voirs.
    C’est ce qu’on m’avait appris à l’école, quand j’étais petite, comme une règle fon­da­men­tale indis­pen­sa­ble à un fonc­tion­ne­ment démo­cra­ti­que.
    Or, ces prin­ci­pes sont fou­lés au pied sans aucun débat, et on n’entend pas beau­coup de voix s’éle­ver pour dénon­cer ces vio­la­tions du droit. Les lois cadre exis­tent, pour­tant. Que fait-on de la décla­ra­tion uni­ver­selle des droits de l’homme, de la con­ven­tion inter­na­tio­nale des droits de l’enfant, tou­tes deux rati­fiées par “la France”, et que fait-on de la cons­ti­tu­tion fran­çaise ? (*) Par exem­ple aussi, quid de la loi de 1905 sur la laï­cité et la sépa­ra­tion des Égli­ses et de l’État, qui est vio­lée régu­liè­re­ment sans que grand monde pro­teste ! Cela n’a pour­tant rien d’ano­din. Dans le même temps où la con­tes­ta­tion radi­cale en poli­ti­que est cri­mi­na­li­sée, le chef de l’État se per­met de nous dire où se situe la bien-pen­sance : les ensei­gnants reli­gieux seraient tel­le­ment meilleurs que les laï­ques, par­don, les laï­cards, pour dire à cha­cun quel sens don­ner à sa vie ! L’école de la Répu­bli­que est laï­que, mais le “pre­mier magis­trat de France” se per­met de nous indi­quer quelle phi­lo­so­phie serait meilleure qu’une autre ? Man­daté par qui ? Dans quel cadre légal ? Faut-il deman­der : “Que fait la police ?”, ou plus pla­te­ment : “Que fait donc l’oppo­si­tion au pou­voir en place, dans ce pays ?”.
    Parmi les par­tis sup­po­sés être cré­di­bles pour nous gou­ver­ner, on cher­che vai­ne­ment une ana­lyse de fond, et je ne vois per­son­nel­le­ment dans leurs com­mu­ni­qués que des répon­ses par­cel­lai­res, d’une incon­sis­tance et d’une mol­lesse ahu­ris­san­tes, qui ne dénon­cent jamais la cause de tou­tes ces déri­ves gra­ve­ment dan­ge­reu­ses pour l’ensem­ble de la popu­la­tion.

    Je par­lais du prin­cipe de base de res­pect de la sépa­ra­tion du pou­voir.
    Je par­lais de tout ce qui se met insi­dieu­se­ment en place de par­tout, si bien qu’en usant nos éner­gies à batailler d’une école à une autre, d’une fer­me­ture de classe ici à une sup­pres­sion de poste là, d’une fer­me­ture de mater­nité à la dis­pa­ri­tion d’un hôpi­tal de proxi­mité, d’un tri­bu­nal à un bureau de poste éli­mi­nés, etc, etc…, tou­jours au nom de la sacro-sainte ren­ta­bi­lité finan­cière (la ren­ta­bi­lité au plan humain, “què­que” c’est que ça ? c’est juste quand les “res­sour­ces humai­nes” pro­dui­sent des trucs qui rap­por­tent, tiens !), en lais­sant en notre nom faire la chasse aux immi­grés et rui­ner des vies en sac­ca­geant des rela­tions qui sont humai­nes, elles, en lais­sant délo­ca­li­ser, en n’inter­di­sant pas de suite tout ce qui pour­rit la pla­nète et la vie sur la pla­nète, en ne fai­sant pas net­te­ment obs­truc­tion à base-élè­ves et à tous les ficha­ges réel­le­ment orwel­liens quels que soient les pré­cau­tions de lan­gage et d’atti­tu­des que nous “sau­ve­gar­dions”  tan­dis que le piège se referme sous nos yeux, je pense que si nous en res­tons à des actions dis­per­sées, frag­men­tées, à ces divi­sions dans les lut­tes et à un défaut d’objec­tif suf­fi­sam­ment large et radi­cal, con­sé­quent, nous som­mes dans ce cas voués à l’échec, ou à des vic­toi­res par­tiel­les qui seront sem­pi­ter­nel­le­ment remi­ses en cause. Bien sûr, ce que nous virons par la porte n’en finira pas de reve­nir par les fenê­tres, jusqu’à ce que le con­trôle soit exercé par les citoyen(ne)s de base, et non par rien de ce qui res­sem­ble à un som­met de pyra­mide. Parce qu’il est dans la nature du sys­tème fon­ciè­re­ment injuste et iné­ga­li­taire qui nous exploite de vou­loir per­pé­tuer ces iné­ga­li­tés et la domi­na­tion qui les per­met.

Il s’agit de chan­ger de con­trat social ici et main­te­nant.

    Nous étions 2 mil­lions 1/2 de per­son­nes dans les rues ce 29 jan­vier 2009.
    Ce n’était pas uni­que­ment pour récla­mer plus de pou­voir d’achat et une place de sala­rié-ser­pillière. De qui se moque-t-on ?
    Ceux qui favo­ri­sent actuel­le­ment l’épar­pille­ment et l’essouf­fle­ment des lut­tes, objec­ti­ve­ment, nous tra­his­sent parce qu’ils pré­pa­rent notre échec alors que nous avons les moyens de gagner.
    Nous lais­se­rons-nous trans­for­mer en Sisy­phes impuis­sants et pleur­ni­cheurs ?

    Et ceux qui veu­lent que nous épui­sions nos éner­gies d’une élec­tion à l’autre dans le cadre du sys­tème tel qu’il fonc­tionne, qui pha­go­cyte et déna­ture tout ce que nous vou­lons et qui nous sacri­fie sur l’autel des pro­fits scan­da­leux de quel­ques-uns, ceux qui vou­draient se faire pren­dre pour nos sau­veurs à venir, pas­seurs de len­de­mains qui chan­tent tou­jours au futur bien entendu, ceux qu’il fau­drait se con­ten­ter d’élire sans se deman­der pour­quoi et com­ment, ils nous tra­his­sent aussi, de fait.

À bas la « pwo­fi­ta­syon » inter­na­tio­nale !

    Car c’est d’une refon­da­tion radi­cale de notre orga­ni­sa­tion sociale dont nous avons besoin.
    A nous de la pren­dre en main.
    Je tiens à affir­mer que la res­pon­sa­bi­lité des mor­ce­leurs de grève et de lut­tes est énorme.

    Dans cette jolie démo­cra­tie où nous som­mes cen­sés nous per­dre dans un déluge d’infor­ma­tions, où les médias sont à l’affût du moin­dre évé­ne­ment tels que la cou­leur de cra­vate du Pré­si­dent ou celle du tailleur de la « pre­mière dame de France » (élue par qui ? Ah, oui, l’Élue de Son Cœur, ah, ce que c’est beau, les Gran­des Famil­les !), il nous a fallu atten­dre plus d’une dizaine de jours pour être infor­més par les médias « offi­ciels » de ce qui était en train de se pas­ser dans les Antilles ! (Ce type de com­por­te­ment de la part des orga­nes de presse est cou­tu­mier : nous avions observé le même type de réten­tion d’infor­ma­tion et d’orien­ta­tion de l’opi­nion publi­que con­cer­nant les révol­tes qui ont secoué et con­ti­nuent de secouer la Grèce cet hiver.)

    La Gua­de­loupe, la Mar­ti­ni­que, La Réu­nion sont en grève géné­rale illi­mi­tée.
    De toute évi­dence, comme d’habi­tude, ce sont des Col­lec­tifs de citoyen(ne)s qui mènent la lutte, les bureau­cra­ties syn­di­ca­les ou par­ti­dai­res pre­nant le train en mar­che, et se dis­po­sant, comme en 68, à répé­ter sans doute qu’il faut savoir arrê­ter une grève, et se con­ten­ter des déri­soi­res accords de Gre­nelle, et repren­dre sage­ment le col­lier….
    Parce que tant que nos diri­geants auto-pro­cla­més et auto­ri­sés par le pou­voir (et je parle bien ici de la poli­ti­que habi­tuelle des direc­tions, et non pas des adhé­rents de base enga­gés à fond dans les lut­tes avec nous), con­fon­dront l’inté­rêt soi-disant supé­rieur de leur orga­ni­sa­tion, pour ne pas dire la per­pé­tua­tion de leur pro­pre sta­tut social, avec l’inté­rêt de la société en géné­ral, et donc tant qu’ils se bat­tront pour déve­lop­per leur parti ou syn­di­cat et asseoir leur “repré­sen­ta­ti­vité” appa­rem­ment incon­tour­na­ble, plu­tôt que de gar­der tou­jours pré­sent à l’esprit qu’il s’agit de chan­ger l’ordre social, et non de se foca­li­ser sur un parti ou un syn­di­cat, dans ce con­texte nos lut­tes sont vouées à être frei­nées et affai­blies par ceux qui sont sup­po­sés les mener.
    Il s’agit de refon­der toute la société sur des bases soli­dai­res et d’auto-orga­ni­sa­tion, et non de ras­sem­bler autour d’un des nom­breux nom­brils du monde qui se don­nent à admi­rer.

    Honte à ceux qui lais­se­raient pour­rir les lut­tes sur les ter­res créo­les.
    Honte à ceux qui n’appel­lent pas à la soli­da­rité active avec les mani­fes­tants antillais et réu­nion­nais, qui nous mon­trent l’exem­ple.
    L’heure n’est pas à se lais­ser réduire à la déban­dade.
    L’heure est à la soli­da­rité popu­laire.
    Leur lutte est aussi la nôtre.
    Il est temps de se don­ner une stra­té­gie gagnante !
    En face, la stra­té­gie est camou­flée, mais elle est très éla­bo­rée. Elle nous divise pour régner, et elle fra­gi­lise au maxi­mum les dif­fé­ren­tes « caté­go­ries » déjà pré­ca­ri­sées his­to­ri­que­ment ou de par leur sta­tut social.
    Nos façons de se situer seront lour­des de con­sé­quen­ces, et si nous lais­sons seuls ceux qui agis­sent actuel­le­ment en pre­mière ligne, nous aurons été com­pli­ces de la répres­sion qui ne man­quera pas de s’exer­cer en cas d’affai­blis­se­ment du mou­ve­ment.
    Ce n’est plus le moment de “résis­ter” dos au mur, à recu­lons ! Nous étions 2 mil­lions 1/2 à mani­fes­ter le 29 jan­vier, non ?
    Un peu d’ambi­tion, que dia­ble !

    Et si nous “posi­ti­vions”, comme on nous le con­seille si volon­tiers à tort et à tra­vers ?
    Posi­ti­vons en posant des exi­gen­ces, en affir­mant tous ensem­ble, sans occul­ter nos diver­gen­ces, tout ce que nous vou­lons et pou­vons.

    Je ne crois vrai­ment pas avoir été hors sujet. Pour­quoi devrions-nous nous astrein­dre à regar­der ce qui nous tombe des­sus par le petit bout de la lor­gnette ?
    Je me doute bien que les idées que je viens d’expo­ser cir­cu­lent déjà lar­ge­ment. Cepen­dant j’ai trouvé inté­res­sant de les ras­sem­bler noir sur blanc. De nous pren­dre au sérieux, quoi !


Notes :

(*) Pacte inter­na­tio­nal rela­tif aux droits civils et poli­ti­ques, adopté par l’Assem­blée géné­rale de l’ONU le 16 décem­bre 1968.
« Art. 17 : Nul ne sera l’objet d’immix­tions arbi­trai­res ou illé­ga­les dans sa vie pri­vée, sa famille, son domi­cile ou sa cor­res­pon­dance, ni d’attein­tes illé­ga­les à son hon­neur ou à sa répu­ta­tion. Toute per­sonne a droit à la pro­tec­tion de la loi con­tre de tel­les immix­tions ou de tel­les attein­tes. »

La Con­ven­tion Inter­na­tio­nale des Droits de l’Enfant dit exac­te­ment la même chose dans son arti­cle 16, en rem­pla­çant “Nul” par “Nul enfant”.


Texte ini­tia­le­ment envoyé sur la liste de dis­cus­sion du CNRBE (Col­lec­tif Natio­nal de Résis­tance à Base-Élè­ves), le 15 février 2009.
Modi­fi­ca­tions appor­tées pour Netoyens.info le 27 février 2009.


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Gdalia Roulin

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